Selon une étude, une politique qui ne viserait qu’une réduction des émissions (nettes) de CO₂ ne suffirait pas à contenir dans une fourchette de 1,5 à 2°C la hausse des températures d’ici 2100.
Delphine Dissard, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Pour suivre la hausse du CO₂ atmosphérique, des témoins inattendus ont été identifiés : des coraux de l’océan Pacifique Sud, parfois vieux de plus de trois siècles. Une découverte à l’intérêt mondial.
Dans sa décision finale, la COP27 ouvre la perspective d'un élargissement des transferts financiers des pays riches vers les pays les moins développés économiquement. Une réelle avancée.
Aux niveaux actuels d'émissions, il y a 50 % de chances que la planète atteigne la hausse de température moyenne mondiale de 1,5 °C dans les 9 ans à venir.
Au-delà des controverses, il s'agit de poser le problème à travers la mesure de ses effets, l’empreinte de son infrastructure et le temps de sa transition.
Les scénarios du GIEC et de l’IEA incluent des capacités de capture, transport et stockage du CO₂, notamment pour les cimenteries et centrales à charbon.
Mangroves, prés-salés, herbiers de plantes marines… Ces espaces riches en carbone suscitent un intérêt grandissant dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Dans le contexte actuel d’urgence climatique, il importe de réduire les émissions de GES. Dans le secteur de la construction, une solution potentielle serait de préconiser l’utilisation du bois.
Les tourbières asséchées contribuent à 5 % des émissions mondiales de carbone. La paludiculture protège les tourbières et permet aux agriculteurs de conserver leurs moyens de subsistance.
Comme l’Europe, la France consomme beaucoup de gaz… mais en produit peu. Or, les importations massives ont un coût environnemental important. Pourtant, il existe des gisements en France.
Pour devenir un instrument clé de la transition énergétique, le marché du carbone doit être guidé par des objectifs climatiques clairs et ambitieux sur le long terme.
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne