La demande pour des médicaments amaigrissants non homologués comme Ozempic comporte des risques pour la santé d’une perte de poids non supervisée et le développement de troubles de l’alimentation.
L’humain a commencé à prendre du poids à mesure que les progrès technologiques ont rendu la nourriture abondante et disponible. Car son cerveau et son métabolisme fonctionnent comme en temps de disette.
Les publicités pour la perte de gras ciblée, en particulier pour la graisse abdominale, sont omniprésentes sur les médias sociaux. Mais existe-t-il des preuves à l’appui de cette « perte de graisse localisée » ?
Une étude vient de démontrer l’existence d’une voie de communication entre le système olfactif et le pancréas : détecter une odeur de nourriture déclenche la production d’insuline.
Une nouvelle étude démontre que le microbiote intestinal n’aurait que peu ou même pas d’effet sur notre poids, notre métabolisme et notre risque de développer des maladies chroniques.
Si les discriminations liées au poids sont dénoncées, les clichés sur l’obésité persistent, culpabilisant les personnes qui en souffrent et poussant au régime des jeunes qui n’en ont pas besoin.
Après plus d’un an à manger sous l’effet du stress et à ne se voir qu’à travers des écrans, l’anxiété liée aux changements d’apparence physique peut rendre le retour à socialisation intimidant.
Les préjugés à l'égard des personnes de forte taille ou obèses sont répandus en Australie, au Canada, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Les personnes qui s’inquiètent de prendre du poids tentent souvent d’estimer le nombre de calories contenues dans leur assiette et, la plupart du temps, elles se trompent !
Quels ont été les effets du confinement sur nos habitudes alimentaires ? Et comment éviter la contamination ? Des vitamines et oligo-éléments sont-ils utiles en prévention ? Tour d’horizon…
Pendant deux mois, le confinement a modifié les habitudes des Français. Limitation des sorties, de l’activité physique, modification des pratiques alimentaires… Avec quel impact sur leur corpulence ?
Pourquoi l'exercice et l'alimentation prennent autant de place ? Pourquoi la minceur est-elle devenue une vertu et le surpoids, son contraire ? Il faut chercher du côté du message que la société envoie.
Qui n’a jamais calculé son indice de masse corporelle, afin de savoir si son poids était gage de bonne santé ? Cet indicateur est pourtant loin d’être aussi pertinent qu’il est populaire…
Professeur Emérite de Nutrition Université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) - Praticien Hospitalier Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord
Chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et Professeur titulaire au Département de médecine, Université Laval