Aucun trouble n’est aussi stigmatisé que le trouble mental. Pour comprendre l’origine de ce rejet lourd de conséquences pour les individus touchés, et le dépasser, un rappel historique est nécessaire…
L’approche des troubles mentaux évolue en France depuis une vingtaine d’années : l’usager de psychiatrie est enfin plus pris en compte en tant que personne. Quel changement pour leur prise en charge ?
L’impression est connue : quand il fait chaud, on serait plus irritable, moins patient… La science le confirme, et prouve que les effets de la chaleur sur notre santé mentale sont bien plus graves.
Être atteint de pathologie mentale multiplie les risques face au Covid. Or des études démontrent que les médicaments psychorégulateurs au lithium offrent une certaine protection face au SARS-CoV-2.
Les symptômes du TDAH se ressemblent chez les adultes et les enfants, mais certains éléments diffèrent ou changent avec l’âge. L’inattention est le symptôme le plus persistant chez les adultes.
Les médias ne véhiculent pas toujours des images justes des troubles mentaux tels que trouble bipolaire, schizophrénie ou trouble de la personnalité limite. À quoi correspondent-ils exactement ?
Les troubles mentaux sont si dévalués que les individus concernés sont considérés comme à part, différents du reste de l’humanité. Mais ont-ils vraiment si peu en commun avec les gens « normaux » ?
Plusieurs artistes ont déclaré être atteints de trouble bipolaire. En assumant publiquement leur maladie, ils contribuent à la rendre moins stigmatisante.
Un cachet qui envoie des SMS depuis l’intérieur du corps, pourquoi pas ? Mais quelle idée de proposer cette solution à des personnes ayant des troubles psychiatriques…
De nombreuses études montrent un lien entre les micro-organismes présents dans l’intestin et des troubles psychiatriques comme l’anxiété ou la dépression. Une voie qui mérite d’être explorée.
Les personnes touchées par des maladies psychiques comme le trouble bipolaire ou la dépression prennent en main leur destin de patient. Un phénomène « d’empowerment » de plus en plus flagrant.
Le drame de la Depakine, ce médicament responsable de malformations chez les fœtus, a un point commun avec celui du Mediator. Le doute a profité au fabricant, pas au patient.
Professeur de Psychiatrie, Directeur du Département Médico-Universitaire de Psychiatrie et d’Addictologie des Hôpitaux Henri Mondor, AP-HP, Université Paris Est Créteil (UPEC), Inserm