AgroParisTech est l’institut national des sciences et industries du vivant et de l’environnement, sous tutelle des ministères en charge de l’agriculture et de l’enseignement supérieur. Acteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce grand établissement de référence au plan international s’adresse aux grands enjeux du 21e siècle : nourrir les hommes en gérant durablement les territoires, préserver les ressources naturelles, favoriser les innovations et intégrer la bioéconomie.
L’établissement forme en s’appuyant sur la recherche et sur ses liens aux milieux professionnels des cadres, ingénieurs, docteurs et managers, dans le domaine du vivant et de l’environnement, en déployant un cursus ingénieur, une offre de master et une formation doctorale en partenariat avec de grandes universités françaises et étrangères, ainsi qu’une gamme de formation professionnelle continue sous la marque « AgroParisTech Executive ».
AgroParisTech se structure en 10 centres en France métropolitaine et outre-mer dont 5 en Île-de-France, 5 départements de formation et de recherche, 22 unités mixtes de recherche, 1 unité de recherche et développement, 1 ferme expérimentale, 1 halle technologique, 5 tiers-lieux ouverts dits « InnLab » et compte 2 257 étudiants dont 275 doctorants et 283 enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs.
AgroParisTech est membre fondateur de l’Université Paris-Saclay, membre du réseau ParisTech et membre d’Agreenium.
Les mécanismes de loyers mis en place pour soutenir le revenu des agriculteurs aboutit paradoxalement à diminuer la quantité de leur premier facteur de production : la terre.
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Le prix des terres agricoles comme les loyers fixés par l’État diminuent quand les taxes augmentent. Leurs propriétaires sont ainsi incités à artificialiser.
Les indicateurs monétaires sont-ils appropriés pour que la nature se fraie un chemin au sein de la théorie économique ?
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La directive CSRD promulguée par l’UE propose un cadre qui sort du paradigme néoclassique : il ne s’agit plus uniquement de se contenter de mesurer une productivité ou une externalité.
En juin 2023, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qualifiait les Soulèvements de la Terre de groupe « écoterroriste ».
Emmanuel Dunand/AFP
David Porchon, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Les vicissitudes des Soulèvements de la Terre interrogent sur la violence des mouvements écologistes. Violence qui a une fonction clé : celle d'un grand spectacle qui entend imaginer un nouveau monde.
Des manifestants brandissent des posters en faveur des Soulèvements de la Terre.
EMMANUEL DUNAND / AFP
David Porchon, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
La décision de dissoudre les Soulèvements de la Terre, même annulée par le Conseil d’État, interroge la définition de l’incitation à la violence. Et rappelle pourquoi l’atteinte aux biens provoque des réactions épidermiques.
Des systèmes d'aquaponie existent à différentes échelles, d’une production domestique à des fermes industrielles.
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Derrière le terme « aquaponie », entré au dictionnaire en 2023, se cache un système de production agricole permettant des économies d’eau. Explications.
Le gouvernement français vise à faciliter la construction de nouveaux réacteurs à l'horizon 2035 sur plusieurs sites, dont celui du Tricastin dans le Drôme (photo).
Marianne Casamance/Wikimedia commons
En France, la loi de relance de l’énergie atomique n’a généré aucun débat tandis que l’investissement privé porte l’innovation dans le secteur aux États-Unis ou en Allemagne.
Un cahier des charges, même très précis, ne peut pas dire tout ce qu’il faut faire pour que ça marche.
Geoffroy Van Der Hasselt/AFP
Le recours de plus en plus important à la sous-traitance, l’automatisation, les coupes budgétaires ou encore le vieillissement du matériel multiplie aujourd’hui le risque d’accident ferroviaire.
Famille de maraîchers à Bobigny, sans doute au début du XXe siècle, pratiquant la culture sous cloche.
Archives communales de Bobigny
Leur itinérance, leur ingéniosité, leurs connaissances et leur infatigable labeur auront permis aux maraîchers de s’adapter des siècles durant aux mutations de la ville et des consommations.
En 1976, le chimiste américain William Sheehan propose une nouvelle vision du tableau périodique des éléments de Mendeleïev, en représentant chaque élément en fonction de son abondance ou de sa rareté.
Science History Institute (Philadelphia)
Logement, mobilité, nourriture, énergie… Pour satisfaire la demande, 180 milliards de tonnes de matières premières, soit 3 fois la quantité de ressources actuelles, seront nécessaires à l’horizon 2050.
« Emmanuel Macron, méprisant de la République », peut-on lire sur la pancarte de ce militant du Parti communiste français qui manifestait contre la réforme des retraites à Toulouse, le 7 février 2023.
Charly Triballeau/AFP
Face à la mobilisation, le président de la République Emmanuel Macron adopte une posture de « patron d’entreprise » qui ne correspond pas aux attentes des Français.
La question des atteintes portées à l’environnement a été, petit à petit, intégrée à la matière pénale depuis le début des années 1970.
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Si la Convention citoyenne pour le climat a proposé la création d’un crime d’écocide, la loi climat-résilience du 22 août 2021 en a retenu une définition beaucoup plus restrictive et technique.
Manifestation d’associations de protection de la faune sauvage contre la chasse au loup, en janvier 2016 à Nice.
VALERY HACHE / AFP
Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
Remettre en cause l’idée que toute nature devrait être travaillée, c’est revenir sur un principe qui a guidé les activités humaines de très longue date.
Face à l'instabilité récurrente des marchés agricoles, encourager la culture des légumineuses réduirait la dépendance de nos systèmes alimentaires à l'égard des importations de protéines végétales, comme le soja par exemple.
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Les nombreux bénéfices associés aux cultures de légumineuses invitent à penser leur déploiement à l’échelle du continent européen et à l’échelle locale.
Face au recul alarmant de la biodiversité, les propositions de faire de la nature, et de certains éléments naturels, des « personnes juridiques » se multiplient. À raison ?
Pour Milton Friedman (à gauche) la responsabilité sociale des entreprises est « d’accroître leurs profits ». Pour Edward Freeman, le capitalisme est contraint de prendre en compte toutes « les parties prenantes ».
Montage Wikimedia commons / University of Virginia
Les manières dont l’entreprise doit contribuer au bien public opposent deux courants de pensée. Cependant, la mise en œuvre de leurs principes peut aboutir à des résultats très proches.
Le 27 décembre 1999, des bénévoles nettoient une plage de l'Ile de Noirmoutier souillée par de nombreuses nappes de pétrole, échappées du pétrolier Erika, qui a fait naufrage, le 12 décembre, au large des côtes bretonnes.
EMMANUEL PAIN/AFP
Ou comment utiliser le droit pour assurer la protection de la planète.
De nombreuses communes françaises ont pris des mesures pour réduire l’éclairage public dans le cadre de leur plan de sobriété énergétique.
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L’éclairage public connaît des mesures de restriction pour réduire la facture énergétique et la pollution lumineuse. Derrière cette dynamique, se trouvent de nombreux enjeux d’acceptabilité.
Les pizzas à l’origine de la contamination de 50 personnes, dont 48 enfants, provenaient de l’usine de Caudry (Nord) qui a été fermée administrativement le 6 avril dernier.
François Lo Presto/AFP
Ces dernières années, les procédures de gestion des risques et les sanctions ont été renforcées, mais la logique d’autocontrôle des entreprises reste la base de la sécurité alimentaire.
Le parc solaire du domaine des Mées (Alpes de Haute Provence).
GERARD JULIEN / AFP
Maître de conférences en comptabilité - Co-directeur des chaires "Comptabilité Ecologique" et "Double Matérialité", AgroParisTech – Université Paris-Saclay