Les émotions jouent un rôle clé dans de nombreux types de pensées spontanées. Même les microémotions, souvent éphémères et inconscientes, peuvent affecter les pensées et influencer l’attention.
Les étudiants disent ne pas avoir la tête aux études ? Les sciences cognitives leur donnent raison. Il y a un lien démontré entre les émotions négatives et les difficultés de concentration.
Il n’y pas une seule région cérébrale dévolue à la mise en mémoire, mais plusieurs. Et il importe de mieux les connaître dès lors qu’on souhaite prendre en charge ceux dont la mémoire défaille.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins