Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les événements des 23-24 juin derniers auront des conséquences considérables aussi bien pour le pouvoir russe que pour la guerre que le Kremlin livre à l’Ukraine.
Le prestige de Poutine sort écorné après la tentative de rébellion d’Evgueni Prigojine, le leader du groupe Wagner. Mais le président va-t-il en profiter pour lancer une purge autour de lui ?
La compagnie militaire privée Wagner est à la fois un outil du Kremlin, une entreprise privée et un groupe de mercenaires. Ce qui la rend difficile à appréhender.
Devant les difficultés militaires des Russes en Ukraine, la guerre psychologique devient un élément stratégique. La présence de soldats tchétchènes participe à l’effort de déstabiliser l’ennemi.
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)