Deux universitaires ont identifié les auteurs d’un massacre commis en 2013 par les forces loyalistes syriennes. Un épisode qui en dit long sur la réalité de la Syrie de ces dix dernières années.
Manifestation de l'opposition syrienne dans la province d'Idlib, le 1er avril 2022.
Omar Haj Kadour/AFP
Il n’y a pas lieu de s’étonner de l’ampleur des crimes commis par la Russie en Ukraine : Poutine avait déjà annoncé la couleur en Syrie.
Pour les habitants de la province d'Idlib, le guerre est tout sauf terminée : les bombardements du régime ont repris depuis plusieurs mois, engendrant de nombreuses victimes civiles, comme ici, à Serja, le 17 juillet dernier.
Abdulaziz Ketaz/AFP
Alors que Bachar Al-Assad vient d’être réélu président, l’illusion de stabilité du pays cache mal un chaos généralisé, susceptible de dégénérer à court terme.
Un combattant des forces rebelles syriennes soutenues par la Turquie tient une peluche dans la ville de Saraqib, province d'Idlib, le 27 février 2020.
Bakr Alkasem/AFP
L’offensive syrienne sur la poche d’Idlib a forcé la Turquie à se tourner vers Washington et vers l’OTAN. L’alliance d’Ankara avec les forces occidentales reste toutefois fragile.
La politique française vis-à-vis du monde arabe se caractérise par une grande inconséquence. On l’a notamment vu à la lumière de l’attitude de Paris sur le dossier syrien.
Le camp de réfugiés de Suruc, 2 février 2015.
Bulent Kilic/AFP
La Turquie est aujourd’hui la première terre d’accueil au monde : elle héberge sur son territoire des millions de Syriens ayant fui la guerre civile. Une politique qui n’est pas dénuée d’ambiguïtés.
A Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, le 26 février 2019: un homme tient la dépouille de sa fille tuée dans un bombardement des forces pro-Assad.
Anas Al-Dyab / AFP
Renoncer signifie que nous accordons au régime d’Assad et à la Russie une victoire stratégique, mais aussi intellectuelle dont les conséquences seront incalculables en termes de sécurité mondiale.
Évacuation de la Ghouta, dans les faubourgs de Damas, le 3 avril 2018.
Louai Beshara/AFP
La faculté qui est désormais donnée d’accomplir le crime en le donnant à voir de manière immédiate, comme en Syrie depuis 2011, corrompt notre faculté de penser.
L'homme d'affaires Mohammed Mohiedin Anis. 70 ans, fume sa pipe, assis dans sa chambre et écoutant un vinyle. La photo, prise en 2013 à Alep, dans l'ancien quartier rebel al-Shaar, a fait le tour du monde.
Joseph Eid/AFP
Que faire en Syrie ? Assad doit-il partir ? Une intervention militaire sans mandat de l’ONU serait-elle responsable ? Voici onze questions qui permettent de mieux appréhender la situation.
Le président syrien Bachar El-Assad (à gauche) et le président turc, Recep Tayyip Edorgan (à droite), en juin 2010, à Istanbul.
Osman Orsal/AFP
La Turquie, qui voulait renverser le président syrien, a de bonnes relations commerciales avec Damas. Elle est le premier exportateur vers la Syrie et parmi les premiers importateurs de biens syriens.
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine au G20 de Hambourg, le 9 juillet 2017.
Kremlin.ru/Wikimedias
La toile de fond des déclarations du Président Macron demeure éminemment libérale : défense du multilatéralisme, de l’Europe, d’agendas de sécurité humaine ou du libre-échange.
Une vue sur Alep, le 9 décembre 2016.
George Ourfalian/AFP
La débâcle est là. Les vieilles puissances se retrouvent au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre.
Ruines du village de Teir Maalah, au nord de Homs, le 20 avril 2016.
Mahmoud Taha/AFP
L’annonce du retrait (partiel) des troupes russes de Syrie a pris par surprise les observateurs. L’heure d’une première évaluation d’une action militaire aux objectifs multiples.
Bachar al-Assad, à l'ombre de son père.
Louai Beshara / AFP
Que faire en Syrie? Négocier avec Assad? Bombarder Daech et Damas? Chacun a son idée sur ce qu'il aurait fallu faire et des solutions toutes faites pour résoudre une équation complexe.
Docteur ès Sciences Économiques. Enseignant à la Faculté de Droit Économie de l'Université de Bretagne Occidentale. Chercheur en économie du droit, économie publique et HPE au BETA du CNRS et des Universités de Strasbourg et de Lorraine, Université de Lorraine
Doctorant en géographie, membre de l'équipe Monde arabe et Méditerranée, UMR Citeres et membre de l'axe Migration et Mobilité de l'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul, Université de Tours