Le djihadisme révèle la crise des sociétés musulmanes mais aussi, sous une autre forme, celle des sociétés européennes où le vivre-ensemble est en quête d’un nouvel horizon d’espérance.
Les soldats de Daech, photo extraite du documentaire Daech, naissance d'un État terroriste.
Alatele fr/Flickr
Ce manuel du parfait petit terroriste mérite qu’on lui accorde une attention particulière : non seulement il sacralise la haine généralisée, mais il annonce aussi tout ce que Daech a appliqué.
Déjeuner de travail à l'Elysée pour Nicolas Sarkozy, son épouse Carla Bruni-Sarkozy, le conseiller Claude Gueant et le président syrien Bachar el-Assad (à gauche) et son épouse Asma le 9 décembre 2010.
Franck Fife/AFP
Il manque aux apprentis sorciers de la « realpolitik » une dimension essentielle pour ancrer leur approche dans la réalité régionale : la prise en compte des peuples du Moyen-Orient et de leurs aspirations légitimes.
La ville de Deir Ezzor à l'est de la Syrie a été prise d'assaut en novembre dans une opération militaire contre Daech. L'organisation perd du terrain dans la région mais tente de l'étendre sur internet.
AFP
Pour raffermir l’identité et la détermination de Daech, les membres influents de sa communauté numérique proposent des cours et de la propagande radicale en ligne.
Devant le Bataclan, à Paris, le 15 novembre 2015.
Desiderio Mauro/Wikimedia
Le confort trompeur de succès ponctuels contre des ennemis qu’on méprise et qu’on n’étudie pas prend toujours fin dans les larmes. 2015 est née de 2012.
A Najaf, le 31 août 2017. Un homme embrasse la tombe d'un soldat irakien tué par l'État islamique.
Haidar Hamdani / AFP
Le groupe djihadiste est-il une incarnation « néo-baasiste » ou au contraire l’expression du rejet violent de tout l’héritage du régime de Sadam Hussein ? Le débat fait rage, et aussi fausse route.
A Téhéran, lors des funérailles des attaques du 7 juin 2017.
Atta Kenare / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Deux policiers anglais, sécurisant l’espace public lors de l’attaque terroriste de Londres, le 3 juin.
EPA/Will Oliver
Les attentats de Londres et de Manchester illustrent la difficulté du gouvernement britannique à sécuriser les lieux publics et à faire face au fondamentalisme islamiste.
L'entrée du ministère de la Défense, à Paris.
Guilhem Vellut/Wikimedia
Le président américain est accusé d’avoir fourni des « informations hautement classifiées » à l’ennemi de toujours, les Russes. Loin de démentir, Donald Trump assume.
Les Champs-Elysées, le 20 avril, après l'attaque mortelle contre des policiers.
Thomas Samson/AFP
Avec l’attaque terroriste sur les Champs-Élysées perpétrée avant le premier tour de l’élection présidentielle en France, les jihadistes ont-ils cherché à « influencer » le résultat du scrutin ?
Lafarge, derrière les murs.
Let Ideas Compete/Flickr
Les multinationales qui usent de leur pouvoir pour tisser des liens avec des groupes terroristes (Daech) ou paramilitaires meurtriers doivent-elles être poursuivies ?
À Damas, le 7 avril, quelques heures après le raid américain sur une base près de Homs.
Louai Beshara/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump, s’il a réussi son coup à court terme – les frappes sont saluées par les alliés des États-Unis –, doit prouver qu’il dispose d’une vraie stratégie pour régler la question syrienne.
La stratégie du Président turc, qui divise pour mieux régner, pourrait lui jouer des tours dans le contexte d’insécurité grandissante qui mine le pays.
Le 31 décembre 2016, le Conseil de sécurité de l'ONU approuve le plan de paix russo-turc sur la Syrie.
Kena Betancur/AFP
Le monde n’est jamais apparu, depuis 1945, malgré les risques de cataclysme de la Guerre froide, comme aussi dangereux tant pour la paix que pour les valeurs de droit et de liberté.
Début 2015 : le temps du « Lol Djihad » (image extraite d'une émission de télévision du 10 février 2015 : « Daech, naissance d'un état terroriste »).
Alatele fr/Flickr
Le travail méticuleux et courageux du journaliste David Thomson sur les djihadistes français éclaire d’une lumière crue le fanatisme et ses divers avatars.
Des séparatistes touaregs dans le nord du Mali en 2012.
Magharebia/Wikimedia
Si les guerres créent des opportunités pour des prétendants au pouvoir dans les zones où l’État est défaillant, la recomposition des espaces politiques dépasse le moment formel de la guerre.
Fin septembre 2016, des soldats du gouvernement national sur la ligne de front à Syrte.
Fabio Bucciarelli/AFP
Après des mois d’intenses combats, le gouvernement libyen affirme avoir défait les forces de l’État islamique à Syrte. Une victoire qui doit beaucoup au soutien actif des Américains.
Attentat anarchiste, à la fin du XIXᵉ siècle.
Wipedia/DR
Le terrorisme djihadiste, qui nous paraît si nouveau, voire étrange, ne fait souvent que réinvestir des pratiques anciennes, notamment chez les anarchistes. Démonstration en trois points.
Utiliser le Coran pour maintenir les femmes dans une situation d’infériorité et les maltraiter, c’est oublier la nécessité de prendre en compte le contexte dans lequel le texte sacré a été produit.
Responsable du Département Relations internationales & Diplomatie / Schiller International University - Professeure / Institut libre d'étude des relations internationales et des sciences politiques (ILERI) - Chercheure associée / IREMAM (CNRS/AMU), Aix-Marseille Université (AMU)