Manuel Dorion-Soulié, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Nommé récemment conseiller pour la sécurité nationale par Trump, le général McMaster est connu outre-Atlantique pour ses travaux critiques sur les interventions aux Vietnam et dans le Golfe.
Fatiha Dazi-Héni, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Riyad est le gardien de la citadelle assiégée et s’impose comme le garant du statu quo de régimes dynastiques sortis indemnes du « printemps arabe », en dépit des mobilisations populaires d’ampleur.
Manuel Dorion-Soulié, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Tant que l’un des deux partis souhaitera mener une politique impériale, l’influence potentielle des néoconservateurs demeurera une réalité dans le paysage politique américain.
Si l’heure n’est plus aux grandes mobilisations d’antan, les partisans de la paix ne se sont pas volatilisés. Une myriade d’ONG agit, souvent dans l’angle mort des médias.
Emmanuel Hache, Auteurs historiques The Conversation France
Les entreprises chinoises sont souvent présentées comme cannibalisant les compagnies étrangères. Ce n’est pas le cas des entreprises pétrolières qui tissent leur toile depuis plus d’une décennie.
La débâcle est là. Les vieilles puissances se retrouvent au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre.
Durant la guerre civile, les hauts fonctionnaires comme les milices ont veillé à maintenir un fonctionnement minimal de l’État. Une situation éloignée du quotidien actuel au Yémen ou en Syrie
Les Français, les Allemands ou les Brésiliens n’ont la même perception de la ponctualité. Ces différences en matière de politesse s’expliquent par l’histoire et les contraintes propres à chaque pays.
Le 26 octobre 2016, l’Autorité des Antiquités d’Israël présentait un papyrus vieux de 2700 ans mentionnant la ville de Jérusalem. Quels sont les enjeux d’une telle découverte ?
Alep détruit, ce sont des morts et des blessés par milliers, mais aussi un centre abritant un patrimoine biologique et génétique précieux qui a dû être relocalisé. Témoignage.
Pour éviter l’autonomisation du Nord, voire la partition du pays, Bagdad va devoir donner des garanties aux sunnites et leur octroyer une représentation viable.
L’Irak et la Syrie ont montré les limites du volontarisme. À quoi sert d’invoquer le leadership américain s’il ne peut guère changer la donne, et s’il n’est plus autant porteur de sens ?
Même s’ils ne sont pas jugés, faut-il renoncer à toute action politique ? Cela reviendrait à instiller un virus potentiellement dévastateur dans le corps des démocraties libérales.
La problématique des liens entre humiliation, vengeance et violence est bien connue. Cette question a néanmoins retrouvé une actualité saisissante depuis la montée en force de l’État islamique.
L’accord fragile du 9 septembre entre Russes et Américains est une bonne nouvelle. Mais les « grands » ont plus de mal que par le passé à imposer leurs vues sur les acteurs régionaux et locaux.
La tragédie syrienne et la décomposition de l’Irak ont fait apparaître de nouveaux acteurs et réactivé d’anciens clivages. Alors que la Turquie se sent menacée, les Occidentaux paraissent tétanisés.
Drapeaux palestiniens dans les tribunes, de la droite extrême israélienne dans d’autres. Ce qui est considéré comme choquant par l’UEFA en dit long sur la dissymétrie de traitement politique.
Si l’on s’intéresse de plus près à Daech, l’on y verra des similitudes troublantes avec les organisations de type mafieux, qu’il s’agisse de structures italiennes, russes ou chinoises.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po