Le premier tour de l’élection présidentielle 2022 marque l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France.
Cette photo prise le 25 février 2021 montre le palais de l'Élysée éclairé avant la conférence de presse du président français Emmanuel Macron, après un sommet du Conseil européen tenu par vidéoconférence.
Thomas Coex/AFP
Le renouvellement des idées et des pratiques, qui conditionne la réconciliation d’une majorité de Français avec la politique, reste à ce jour invisible.
Oeuvre de Fernand Léger (Le Transport des forces) sur les murs du Palais de la Découverte à Paris
Jean-Pierre Dalbéra/Flickr
Pourquoi certaines industries décident de relocaliser leurs activités en France ? Quels sont les facteurs favorables et qui conduisent à cette tendance ?
Centre d'essai d'Alstom à La Rochelle.
Thierry Ilansades/Visual Hunt
Les électeurs ont assisté à un débat violent et brutal entre concurrents qui s’affrontent de façon aveugle sur un agenda incomplet, dans une interaction belliqueuse et avec des attaques frontales.
Benoît Hamon, en meeting à Captieux (Sud-Ouest), le 16 avril.
Mehdi Fedouach/AFP
François Robinet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le candidat de la « Belle alliance populaire », Benoît Hamon, n’est plus désormais crédité que de 7 à 8 % d’intentions de vote. Comment en est-il arrivé là ?
Manuel Valls, arrivé second le 22 janvier 2017, au premier tour de la primaire de la gauche.
Eric Feferberg/AFP
Si les deux projets qui restent en lice à l’issue du premier tour de la primaire ne sont peut-être pas « irréconciliables », ils coexistent en tout cas très difficilement au sein du même parti.
Benoît Hamon, le grand vainqueur du premier tour de la primaire de la gauche.
Bertrand Guay/AFP
Pour certains, voter Hamon/Montebourg revient à se laisser glisser au fond de la piscine, lesté par des propositions lourdement de gauche, pour toucher le fond et mieux rebondir dans cinq ou dix ans.
Lors du second débat de la primaire à gauche, le 15 janvier 2016.
Bertrand Guay / AFP
Rassemblés dans leur rejet de la droite et de l’extrême droite, unis sur les valeurs républicaines, les candidats à la primaire de la gauche ont marqué leurs divergences sur le terrain économique.
Jean-Luc Mélenchon, en meeting à Bordeaux, en novembre 2016.
Georges Gobet/AFP
Bien que taxés de « populistes », Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron aiguillent le débat à gauche, même s’ils ont refusé de participer à ladite primaire.
Les sept candidats à la primaire de la gauche.
Thomas Samson Joël Saget / AFP
Le cas de la fermeture d’Alstom à Belfort révèle l’insupportable légèreté de l’État actionnaire et son manque de vision à long terme. Analyse d’un groupe qui affiche pourtant des résultats corrects.
Réticent mais affaibli, François Hollande (ici à Colombey-les-Deux églises, le 18 juin), a dû accepter l'organisation d'une primaire à gauche.
Thibault Camus / POOL / AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Après avoir récusé l’idée d’une primaire, le camp présidentiel vient de s’y rallier. Sa réussite passe par la participation de toutes les gauches, et au-delà de leurs sympathisants.
Des militants de Nuit debout aux côtés des intermittents du spectacle au théâtre de l’Odéon, à Paris, le 25 avril.
Philippe Lopez/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Manuel Valls a parlé de deux gauches « irréconciliables » : il y a surtout un espace fracturé, dans lequel le débat citoyen se retrouve sans lien avec la vie partisane.
Les candidats à la primaire socialiste en août 2011.
Webstern Socialiste/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pour permettre à l’idée de gauche de se reconstruire et de s’incarner, il faut promouvoir le débat et organiser une primaire plutôt que de se soumettre au bon vouloir du pouvoir.
Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon et, à gauche toute!
Jacques Demarthon / AFP
Contrastant avec les succès de Syriza en Grèce et la montée en puissance de Podemos en Espagne, la gauche radicale paraît atone en France. En réalité, le malaise va bien au-delà de cette frange.