Le Parti chrétien-démocrate de la chancelière allemande Angela Merkel traverse une crise profonde que la récente démission de sa présidente, Annegret Kramp-Karrenbauer, a encore exacerbée.
Annegret Kramp-Karrenbauer, le leader de la CDU,
Tobias Schwarz / AFP
Si les élites allemandes restent très pro-européennes, un quart de l’électorat outre-Rhin estime que les inconvénients l’emportent sur les avantages apportés par l’Union européenne.
Le soir des élections en Hesse, les chefs de file des principaux partis en grande discussion à la télévision.
Oliver Dietze/AFP
Julien Sellier, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L’Allemagne, qui se considère officiellement comme un pays d’immigration, a mis en œuvre une politique d’intégration, et tente d’organiser ses relations avec les responsables du culte musulman.
Manifestation à l'appel de l'AfD à Rostock, le 22 septembre 2018.
Ralf Hirschberger /AFP
Maniant les provocations et une excellente communication politique, l’AfD pourrait, dans les prochains mois, remporter de nombreux combats électoraux au niveau local.
Horst Seehofer (ici en 2016), le leader de la CSU, allié de plus en plus encombrant d'Angela Merkel.
Andreas Khol/Flickr
Le réveil de l’extrême droite en Saxe et Saxe-Anhalt confronte l’Allemagne à un phénomène minimisé depuis des années, celui de la radicalisation de l’extrême droite néonazie.
Rassemblement en faveur de l'ouverture de routes sécurisées pour les migrants, à Berlin, le 4 août 2018.
David Gannon / AFP
Bénédicte Laumond, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À quelques semaines des élections en Bavière, la stratégie populiste contestée du parti conservateur risque de profiter davantage à l’extrême droite qu’au SPD.
Olaf Scholz (à droite), le leader par intérim du (SPD), aux côtés du trésorier du parti, Dietmar Nietan, le 4 mars, à Berlin, à l'annonce des résultats.
Michael Kappeler/AFP
Les rapports entre les deux formations de la coalition gouvernementale risquent d’être plus conflictuels que dans le passé parce que le SPD, affaibli, cherchera à s’affirmer contre la CDU-CSU.
Lors du Congrès du SPD, à Bonn, le 21 janvier 2018.
SASCHA SCHUERMANN / AFP
Le Congrès de Bonn a révélé le fossé séparant une jeune génération très hostile à l'idée même d'une nouvelle alliance avec la CDU à la vieille garde, sensible au poids de l'Histoire.
Angela Merkel et Martin Schulz à Berlin, le 12 janvier 2018.
John Macdougall / AFP
L'accord de principe entre le SPD et la CDU renforce momentanément la position de la chancelière. Mais Angela Merkel sait que son nouveau mandat, si elle l’obtient, sera le dernier.