Les réactions qui entourent la sortie du nouvel album de Beyoncé révèlent à quel point, aux États-Unis, les genres musicaux comprennent une dimension raciale.
La légende raconte que les soldats afro-américains seraient tombés sous le charme du spiritueux après avoir servi en France durant le second conflit mondial. En réalité, l’histoire est toute autre.
Où l’on découvre à travers une poignée de films américains sortis entre 1930 et 1963 qu’il y avait de la place pour le métissage entre noirs et blancs, même à Hollywood.
Les esclaves amenés d’Afrique dans les colonies américaines étaient porteurs de traditions spirituelles qui ont par la suite imprégné les Églises noires des États-Unis.