À l’instar du Mali il y a quelques mois, le Burkina Faso, qui vient également de connaître un putsch militaire, semble à son tour déterminé à se détourner de la France.
Une unité d’artillerie ukrainienne tire avec un BM-27 Uragan, un lance-roquettes multiple autopropulsé de 220 mm, près d’une ligne de front dans la région de Donetsk, le 27 août 2022.
Anatolii Stepanov/AFP
La double contre-offensive de l’Ukraine dans le sud et dans le nord-est du pays est pour l’instant un succès. Mais a-t-elle les moyens de remporter une victoire militaire décisive et incontestable ?
Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, rencontre les soldats de l’opération Serval sur la base de Gao, Mali, le 26 avril 2013.
Martin Bureau/AFP
Entre lutte contre le terrorisme et interrogations sur la pérennité de la Françafrique, quelle légitimité pour l’intervention française au Mali ?
Parade militaire des combattants houthistes à Sanaa le 31 mars 2022. Quelques jours plus tard, les houthistes et la coalition menée par l’Arabie saoudite signeront la première trêve depuis 2016.
Mohammed Huwais/AFP
Après de longues années de conflit terriblement sanglant (plus de 380 000 morts), les protagonistes de la guerre au Yémen ont signé une trêve. Prélude à une paix pérenne ou simple pause de la guerre ?
Des soldats ukrainiens patrouillent à proximité de la ligne de front avec la République autoproclamée de Donetsk. Le panneau annonce que le champ est miné.
Anatolii Stepanov/AFP
Devant l’échec annoncé des négociations, la Russie menace de passer à l’offensive en Ukraine. Mais si l’Ukraine pouvait céder, le contrôle du pays par Moscou est loin d’être assuré.
Des véhicules armés patrouillent à Almaty le 7 janvier 2021, après plusieurs jours d’affrontements violents qui ont fait au moins 150 victimes.
Alexandr Bogdanov/AFP
David Teurtrie, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’explosion de violence qu’a connue le Kazakhstan révèle de profondes divisions internes et permet à Moscou d’affirmer son rôle de « gendarme eurasiatique ».
Des combattants talibans bloquent les routes après une explosion dans un hôpital militaire à Kaboul, le 2 novembre. Les puissances occidentales ont échoué à faire de l'Afghanistan un État de droit.
(AP Photo/Ahmad Halabisaz)
Une élection démocratique n’est pas synonyme d’une organisation démocratique de la société et de sa gouvernance. À cet égard, la tentative de faire de l’Afghanistan une démocratie est un échec total.
Des Libyens se rassemblent pour exprimer leur soutien au gouvernement d’unité du pays sur la place des Martyrs de Tripoli, le 24 septembre 2021.
Mahmud Turkia/AFP
Les dix dernières années ont été pour la Libye, celles d’un long et sanglant conflit civil dans lequel se sont impliqués de nombreux acteurs extérieurs. Un faible espoir émerge toutefois actuellement.
Départ des soldats français, Kaboul, 29 septembre 2012.
Jeff Pachoud/AFP
Treize ans de présence en Afghanistan… pour quel résultat ? La chute de Kaboul invite aussi la France à faire le bilan de son interventionnisme passé pour tirer les leçons de ses échecs.
Des soldats de la force européenne Takuba défilent lors du défilé militaire du 14 juillet 2021 à Paris.
Michel Euler/AFP
Barkhane, c’est fini ; mais l’opération européenne Takuba prend la suite. Il s’agit en quelque sorte d’une continuation de Barkhane par d’autres moyens.
Un jeune garçon contemple Kaboul depuis un char détruit, 2012.
Karl Allen Lugmayer/shutterstock
Retour sur les quarante dernières années de l’histoire douloureuse d’un pays que ni les Soviétiques ni les Américains n'ont réussi à réellement contrôler.
L’ambassadeur de France en Afghanistan, David Martinon (à gauche), attend avec des ressortissants français et afghans de monter à bord d’un avion de transport militaire français à l’aéroport de Kaboul, le 17 août 2021, pour être évacué du pays après la victoire éclair des talibans.
AFP
Le fiasco afghan des États-Unis semble signer la fin de l’époque des interventions extérieures coûteuses sur des théâtres lointains.
Des miliciens rejoignent les forces de sécurité afghanes lors d'un rassemblement à Kaboul, le mois dernier. Ensemble, ils tentent d'endiguer la progression inexorable des talibans sur le territoire national.
Rahmat Gul/AP
Le sentiment que les talibans pourraient reprendre le contrôle à l’aune du retrait des forces américaines fait craindre une vague de défections dans le gouvernement et l’armée.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne