La profonde crise économique dans laquelle est plongé le Liban s’explique par de multiples facteurs, au premier rang desquels la politique conduite depuis des années par sa Banque centrale.
Québec et Ottawa risquent de devoir choisir entre augmenter leurs impôts ou diminuer leurs dépenses pour résorber les déficits encourus par la crise de la Covid-19. Une période d’austérité s’annonce.
Les mesures d’urgence, les habitudes des entreprises ou encore des consommateurs rendent le scénario du maintien de l’existant plus plausible que celui de l’avènement d’un « monde d’après ».
Yessar Rosendar, The Conversation and Mehdi Harmi, The Conversation
Dans le tour d’horizon de cette semaine des articles sur les coronavirus rédigés par des universitaires du monde entier, nous explorons les impacts disproportionnés de Covid-19 et les dernières nouvelles sur les essais de médicaments.
La poursuite du programme de rachat de dettes de la banque centrale pourrait à terme aggraver les inégalités, conduire au défaut de certains pays voire mener à l’éclatement de la zone euro.
La Caisse d’amortissement de la dette sociale, qui devait disparaître en 2024, devrait être pérennisée en raison de la crise. Elle avait été créée en 1996, initialement pour une durée de 13 ans.
Un regard sur ce que font différents pays face au choc économique provoqué par la pandémie, de l’Indonésie à l’Argentine et au Canada, en passant pour les États-Unis.
À trop souligner le caractère inédit de la crise, on risque de négliger combien elle ramène à la centralité du capital privé dans le financement des politiques publiques.
La BCE pourrait s’inspirer de la politique de contrôle des taux longs menée par Tokyo pour plafonner les coûts d’emprunt. Une stratégie qu’avait suivie la Fed dès 1942 puis au sortir de la guerre.
Marin Ferry, Institut de recherche pour le développement (IRD); Babacar Sène, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, and Marc Raffinot, Université Paris Dauphine – PSL
La prépondérance des créanciers privés dans la dette publique extérieure pèse sur le budget des États africains et complique la lutte contre le Covid-19.
La crise sanitaire, mais aussi la perspective d’une instabilité climatique accrue, ouvrent la voie à ces titres de dette commune qui divisent l’Union européenne depuis plus de 25 ans.
L’Afrique a besoin d’investissements massifs. Mais ceux-ci se réalisent à travers la montée de l’endettement public, ce qui est porteur de certains risques.
Lors du dernier Forum économique mondial, les grandes entreprises semblent avoir pris conscience que les marchés, aujourd'hui défaillants, ne permettraient pas d'atteindre une croissance soutenable.
Selon une étude, plus de 9 économistes sur 10 en France estiment qu’une relance budgétaire provoquerait un accroissement du revenu, contre 4 sur 10 en Allemagne.
La relance du programme d’assouplissement quantitatif décidée en septembre dernier a attisé la colère du camp « allemand », que la France rejoint pour la première fois.
Confrontée à l’altérité et la séparation des familles, la société capverdienne se révèle particulièrement adaptée aux conditions de monde globalisé du XXIᵉ siècle.
Les objectifs en matière de dette publique entravent les États face à une crise climatique qui exige désormais une réponse institutionnelle à l’échelle mondiale.
Le gouvernement Salvini envisage de lancer des « mini bons » du Trésor pour faciliter les remboursements de l’État envers les entreprises privées. Une manœuvre au succès pourtant plus qu’incertain…
Directeur du Centre de Recherches Economiques Appliquées (CREA) et du Laboratoire de Finances pour le Développement (LAFIDEV) , professeur agrégé en économie spécialisé en Monnaie et Finance, Université Cheikh Anta Diop de Dakar