Face à une hésitation vaccinale qui perdure malgré un bénéfice-risque indubitable, la transparence est primordiale. Notamment sur les complications les plus rares. Les études pour les identifier ont débuté.
Si dans la plupart des cas, l’infection par le SARS-CoV-2 ne provoque que des symptômes modérés, voire aucun symptôme, certains malades font des pneumonies fatales. On commence à comprendre pourquoi.
Les paradoxes défient notre intuition, mais possèdent des explications logiques. Ici, le paradoxe de Simpson éclaircit ce qui peut paraître étrange dans les données de vaccination Covid.
Judith Mueller, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Si se débarrasser du virus reste une gageure, la vaccination permet une autre approche : le contrôler. Quelles sont les forces et faiblesses de ces deux stratégies ?
Découvrez, avec les équipes de recherche en première ligne, comment la Polynésie française traque les virus. Zika hier, SARS-CoV-2 aujourd’hui… Un témoignage entre défi, rigueur et passion.
Très tôt, l’obésité a été identifiée comme facteur de risque face à la Covid. Restait à comprendre pourquoi… Plusieurs pistes ont été identifiées, et contribuent déjà au développement de traitements.
L’enquête sur l’origine de la Covid se poursuit… difficilement. Or les experts tirent la sonnette d’alarme : le temps pour récolter les données biologiques qui permettront de trancher est compté.
Il a été dit qu’une fois adapté à l’être humain, le SARS-CoV-2 deviendrait « avirulent ». Mais pour quiconque a quelques notions en biologie de l’évolution, il est permis d’en douter.
On comprend désormais mieux le rôle joué par les plus jeunes dans la pandémie. Comment utiliser ces connaissances pour limiter les contaminations dans les écoles sans pénaliser les élèves ?
Certains experts craignent que l’efficacité des vaccins soit moindre face au variant Delta Plus. Cependant pour l’instant les données fiables manquent pour trancher cette question.
Selon le nombre de cas de Covid-19 recensés en Afrique, la prévalence du SARS-CoV-2 sur le continent est très faible. Mais les résultats des études de séroprévalence racontent une autre histoire…
Le variant Lambda, qui a émergé au Pérou puis a envahi le pays, se répand. Toutefois, pour l’instant, les preuves n’indiquent pas qu’il soit plus dangereux que le coronavirus originel.
Le variant Delta circule sur la majorité du territoire. On le sait plus transmissible que le variant alpha, qui l’était lui-même plus que le coronavirus « historique ». Que sait-on d’autre ?
Un effort international sans précédent a permis d’identifier des régions du génome associées à la susceptibilité à l’infection par le SARS-CoV-2 et au risque de développer une forme grave de Covid-19.
Pourquoi la baisse rapide des contaminations par le coronavirus a-t-elle surpris les modélisateurs ? À quoi s’attendre à la rentrée ? Combien de décès pourraient encore survenir ? Pistes de réponses.
Une grande partie de la recherche scientifique sur les coronavirus est menée dans des pays qui ne contrôlent pas la recherche à double usage ou les expériences de gain de fonction.
Les études de gain de fonction permettent de créer un virus plus pathogénique et/ou plus transmissible chez l’humain. Sont-elles à l’origine du SARS-CoV-2 ?
Les infections post-vaccination peuvent s’expliquer par la réponse immunitaire, plus ou moins efficace d’une personne à l’autre en raison de l’âge, de l’état de santé ou de la prise de médicaments.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes
Épidémiologiste et biostatisticienne, directrice adjointe de l'Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (Sorbonne Université/Inserm), directrice de recherches, Inserm
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Médecin spécialiste en maladies infectieuses, Professeur des Universités, présidente du groupe de travail sur le Covid long à la Haute Autorité de Santé, Université Paris Cité