Les insectes, dont le nombre n'a cessé de décliner ces quarante dernières années, sont indispensables pour notre sécurité alimentaire et le maintien de la biodiversité.
Vers de terre, abeilles, papillons, invertébrés… L’Observatoire agricole de la biodiversité a mis au point des techniques spécifiques pour chaque espèce.
Olivier Billaud, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
L’Observatoire agricole de la biodiversité cherche à comprendre, sur le temps long et tout le territoire français, les interactions entre pratiques agricoles et biodiversité.
Entre discours catastrophiste et optimisme excessif, comprendre les interactions entre les insectes et leurs milieux permet d’appréhender plus justement les enjeux qui entourent leur déclin.
Romain Julliard, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Face au déclin de nombreuses espèces ordinaires, les vacances sont l’occasion pour les citoyens de 7 à 77 ans de faire avancer la connaissance de la biodiversité… pour mieux la protéger.
De nombreux programmes élaborés par des scientifiques permettent à tout à chacun d’observer la nature et de contribuer à l’avancée des connaissances sur la biodiversité. Pourquoi pas vous ?
À mesure que les conditions climatiques se modifient, les plantes voient leur odeur altérée, avec des conséquences directes sur la pollinisation, notamment par les abeilles.
Les abeilles sont un bel exemple de la façon dont la biodiversité fournit gratuitement des services écosystémiques dont dépendent les humains. Si elles disparaissent, les conséquences seront importantes.
Récemment, trois espèces que l’on croyait éteintes ont à nouveau montré signe de vie. Est-il réellement possible d’avoir la certitude qu’une espèce est morte ?
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)