L’allègement de la fiscalité durant le premier mandat, le « quoi qu’il en coûte » face au Covid ou encore la remontée des taux fragilise aujourd’hui la situation financière de l’État français.
Rui Esteves, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Un ouvrage récemment publié propose une analyse historique des emprunts souverains qui remet en perspective leur impact positif sur le développement économique.
L’épuisement de la capacité fiscale peut conduire à un scénario de « dominance budgétaire » dans lequel la politique monétaire ajuste ses objectifs d’inflation pour préserver la solvabilité des États.
Joe Biden n’a pas encore réussi à faire voter tous ses grands plans d’investissement, les blocages venant notamment de son propre camp. Un problème urgent : les élections de mi-mandat se rapprochent.
La popularité inattendue de l’émission coréenne « Squid Game » met en lumière notre rapport à la dette et au capitalisme, mais les contradictions vont au-delà de l’émission elle-même.
L’abondance de l’épargne au niveau mondial engendre une baisse des taux qui fait de la dette un outil privilégié pour aujourd’hui combler les déficits de demande.
Dans les années 1940, les États-Unis ou le Royaume-Uni ont durci les conditions d’accès aux prêts pour freiner la demande, le temps que l’industrie organise son retour à une activité normale.
Depuis l’éclatement de la crise, les compagnies se sont massivement endettées pour assurer leurs dépenses. La reprise du trafic devient désormais urgente pour qu’elles restent solvables.
Marc Raffinot, Université Paris Dauphine – PSL; Babacar Sène, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, and Marin Ferry, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le moratoire sur les intérêts de la dette accordé par les organismes internationaux leur confère un rôle de « donneurs en dernier ressort » qui facilite le remboursement des créanciers privés.
Les plans d’économie ont permis aux groupes mondiaux de maîtriser leur endettement et d’améliorer leurs liquidités. Objectif : tenir face à une crise du tourisme et du transport qui s’annonce durable.
La pandémie a provoqué une baisse historique des taux des obligations d’État. Mais certains pays se retrouvent désormais beaucoup plus exposés à une crise de la dette.
La profonde crise économique dans laquelle est plongé le Liban s’explique par de multiples facteurs, au premier rang desquels la politique conduite depuis des années par sa Banque centrale.
Directeur du Centre de Recherches Economiques Appliquées (CREA) et du Laboratoire de Finances pour le Développement (LAFIDEV) , professeur agrégé en économie spécialisé en Monnaie et Finance, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Maître de Conférences - Economie du Développement, Finances Publiques, Traitement de la dette publique dans les pays à faible revenu, Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)