Les publicités pour les bières cherchent généralement à instaurer une représentation forte de la marque en un seul mot. Une stratégie à double tranchant, comme l’illustrent les déboires de Corona.
Ces deux axes de communication paraissent antagonistes. Pourtant, aux yeux de certains consommateurs, certaines grandes surfaces réussissent à résoudre le paradoxe.
Mathieu Jahnich, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les injonctions à consommer de la publicité apparaissent de plus en plus en contradiction avec les enjeux environnementaux. Dans ce contexte, la régulation de la publicité doit évoluer.
Le fleuron français des vins et spiritueux a annoncé qu’il allait supprimer 10 % de ses effectifs malgré de bons résultats financiers. L’occasion de décrypter un marché pas comme les autres.
Les Français sont aujourd’hui davantage prêts à la sobriété énergétique qu’à la réduction de leur consommation d’objets. Les auteurs du livre « Du gaspillage à la sobriété » expliquent pourquoi.
En terme de santé, la composition des aliments ne fait pas tout : leur structure est également importante. Pressés, broyés ou pilés, fruits et céréales n’ont plus les mêmes effets.
Les consommateurs baseraient leurs choix sur des opérations mentales rapides et intuitives. Fort de ce constat, les pouvoirs publics sont en train de changer leur approche de l’étiquetage alimentaire.
Professeur Emérite de Nutrition Université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) - Praticien Hospitalier Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord