La publication tardive d’un rapport sur une possible ingérence de l’État russe dans la vie politique britannique suggère que le Kremlin présente une menace majeure pour la démocratie.
La popularité de Boris Johnson au Royaume-Uni s’est envolée au début de la pandémie avant de connaître une nette baisse. L’explication tient en partie à sa communication de crise.
Dans la foulée de la longue controverse du Brexit, le gouvernement Johnson a opté face au Covid pour un positionnement résolument opposé à celui des pays de l’UE.
Face à l’épidémie, le Royaume-Uni a longtemps refusé de mettre en place le confinement. Une attitude officiellement fondée sur des considérations scientifiques mais en réalité très politique…
Contrairement à ce qui avait parfois été annoncé, le Brexit n’a pas incité les opinions publiques des 27 États membres de l’UE à réclamer un « Exit » de leur propre pays. Au contraire, même.
Le Royaume-Uni quitte l’UE, mais entend bien continuer d’entretenir avec celle-ci un lien commercial avantageux… tout en développant ses échanges avec le reste du monde.
Le premier ministre britannique Boris Johnson dit volontiers s’inspirer de son lointain prédécesseur Benjamin Disraeli, dont il reprend à son compte la formule de « One nation conservatism ».
Les conservateurs, largement favoris des élections législatives britanniques du 12 décembre prochain, espèrent en tirer une majorité qui leur permettra de mener le Brexit à son terme.
Dans l’actuelle campagne législative, les deux principaux partis britanniques se focalisent sur la dénonciation de leurs ennemis bien plus que sur la promotion de leurs propres programmes respectifs.
Le parti conservateur britannique, qui s'était de tout temps posé comme une formation parlementaire responsable, s'est dernièrement mué en parti populiste qui dénonce l'establishment et le Parlement.
La décision de la Cour Suprême britannique de déclarer illégale la suspension du Parlement pose la question du champ d'action entre le politique et le juridique.
Au Royaume-Uni, le recours au pouvoir monarchique pour contourner les contraintes de la démocratie doit être fait avec d’extrêmes précautions. L’histoire est là pour le rappeler.