Frédéric Zalewski, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le parti de droite PiS, au pouvoir depuis 2015, a été vaincu dans les urnes lors des législatives du 15 octobre dernier. Pourtant, il s’accroche au pouvoir.
Léa Xailly, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La Pologne ne livrera pas d’armes supplémentaires à l’Ukraine. Une décision qui s’inscrit dans un contexte marqué par la crise agricole entre les deux pays et l’imminence des législatives polonaises.
De façon à première vue surprenante, la Biélorussie disposait, jusqu’à il y a peu, d’un secteur high tech florissant. La répression et la guerre en Ukraine sont en train d’en signer la fin.
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Aux avant-postes de la guerre russo-ukrainienne, la Lettonie s’est récemment dotée d’un nouveau président qui devra, dans un contexte difficile, piloter une classe politique profondément divisée.
L’Ukraine veut rejoindre l’OTAN au plus vite, mais le sommet de Vilnius de l’Alliance atlantique a indiqué que cela ne pourrait pas se produire avant la fin de la guerre déclenchée par la Russie.
Les affrontements survenus dans le nord du Kosovo sont avant tout imputables au gouvernement de Pristina. Mais il n’y aura pas de solution durable si la Serbie ne joue pas un rôle plus constructif.
La Pologne fut rayée de la carte pendant plus d’un siècle. Au XVIIIᵉ siècle, ses faiblesses sont exploitées par des États voisins pour se partager son territoire.
Dernièrement, la petite Lituanie s’est confrontée à trois régimes autoritaires : la Biélorussie, la Chine et bien sûr la Russie, Vilnius se plaçant à l’avant-garde du soutien occidental à Kiev.
En cas de choc sur l’emploi, les mécanismes d’offre et de demande n’agissent pas partout à la même vitesse chez les 27, ce qui appelle des politiques spécifiques malgré l’Union.
Si dans les pays d’Europe occidentale, le sentiment d’identité nationale est aujourd’hui moins net que par le passé, en Ukraine et en Russie, il joue un rôle essentiel. La guerre actuelle l’illustre.
La Lituanie, longtemps totalement dépendante de la Russie pour son énergie, a entièrement rompu avec Moscou. Dans quelle mesure les autres pays de l’UE peuvent-ils s’inspirer de cet exemple ?
En Biélorussie, la natalité, surtout dans les villes, baisse, et l’émigration, surtout des jeunes, vide le pays de ses forces vives. Un processus qui n’est pas forcément pour déplaire au régime…
L’absence de majorité absolue est nouvelle en France ou, du moins inhabituelle, alors qu’elle est un fait régulier de la vie politique en Europe de l’Est.
La Lituanie vient de bloquer le transit de nombreux biens vers l’exclave russe de Kaliningrad. Moscou promet de réagir. Analyse d’un bras de fer aux enjeux stratégiques majeurs.
Des millions de réfugiés ukrainiens se trouvent déjà sur le territoire des pays de l’UE – avant tout en Pologne. Comment serait-il possible de les « répartir » entre les pays de l’Union ?
Depuis son entrée dans le Conseil de l’Europe en 1996, la Russie a entretenu des relations tumultueuses avec l’institution. Elle vient d’en être exclue à cause de l’invasion de l’Ukraine.
Depuis plus d’un siècle, l’Ukraine a connu de nombreuses vagues d’émigration. Le conflit actuel incite les divers groupes formant la diaspora en France à se rassembler.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School