Du jamais-vu : l’équivalent de 18 mois de précipitations en une seule journée. Il faut davantage y voir la marque du changement climatique que celle d’une modification volontaire de la météo.
La peur est-elle l’émotion qui domine lors des rencontres entre loups et humains ? Une étude menée en France montre que la surprise et l’intérêt vont souvent l’emporter sur les émotions négatives.
Le caractère centralisateur de l’éolien offshore, poussé à l’échelle européenne, se heurte au défi de l’acceptabilité. C’est à l’échelle locale que celle-ci se joue.
Helene Soubelet, Fondation pour la recherche sur la biodiversité et Denis Couvet, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Les contributions « matérielles » de la nature sont souvent favorisées aux dépens d’autres contributions tout aussi essentielles, engendrant des injonctions contradictoires.
Paradoxe de notre époque : ces dernières décennies, l’expression « urgence climatique » s’est démocratisée, mais l’injonction à agir qu’elle contient n’est pas advenue.
Marc Delepouve, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Traduire les rapports du GIEC en objectifs chiffrés puis en politiques climatiques, une gageure ? Cet exercice délicat peut conduire à la sous-estimation de certains risques climatiques.
Pour s’adapter au risque d’inondation, il faut d’abord comprendre les spécificités hydrogéologiques d’une région… et éviter de construire en zone inondable. Exemple dans le Pas-de-Calais.
La facture des inondations est élevée. Comment limiter la casse ? Les solutions basées sur la nature sont en tout cas privilégiées par la population par rapport à celles basées sur le génie civil.
Depuis quelques années, des réglementations viennent progressivement encadrer les investissements des banques pour les rendre plus vertueux et aider les clients à choisir où leur argent est placé.
Laura Bullon-Cassis, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Depuis les grandes manifestations organisées à Madrid (COP25) et de Glasgow (COP26), les jeunes semblent de moins en moins audibles à l’occasion des grandes messes onusiennes sur le climat. Pourquoi ?
Une enquête réalisée auprès de plus de 2 600 français montre qu'une majorité considère comme acceptable de bloquer une entreprise polluante ou bien d'occuper une zone naturelle menacée.
Les compétitions sportives de plein air, même lorsqu’elles s’adressent aux sportifs amateurs, impactent l’environnement. Mais des modèles alternatifs plus écologiques émergent.
Une étude montre une baisse de 21 % de la biodiversité en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées avec du glyphosate. Le glyphosate perturbe également davantage les espèces natives.
Les leviers pour rendre les modes de consommation sobres plus désirables relèvent à la fois d’une transformation des représentations et de la mise en place de dispositifs concrets.
Dirk S. Schmeller, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Pour préserver l’environnement, tant en matière de climat que de biodiversité, des changements radicaux de nos modes de vie s’imposent. On peut aussi les voir comme des changements transformateurs.
Le préjudice écologique subi par la nature a été reconnu la première fois en droit international par la Convention sur la diversité biologique adoptée en 1992.
L’évaluation des risques liés à la pollution chimique ne tient pas compte des interactions entre les organismes. Certains parasites semblent pourtant jouer un rôle de protecteur pour leur hôte.
Louisiana Teixeira, Institut de recherche pour le développement (IRD); Amandine Payet-Junot, Institut de recherche pour le développement (IRD); Jaëla Devakarne, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Pascale Chabanet, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Sur le modèle du Bonheur National Brut forgé au Bhoutan, des chercheurs nous racontent comment ils ont bâti l'indice de Bonheur Réunionais Brut, afin de mieux penser le développement futur de l'île.
Le concept de bien-être social permet de comprendre pourquoi, en dépit des progrès réalisés pour répondre aux besoins humains les plus fondamentaux, la crise climatique est toujours là.
Pour répondre aux défis des forêts, la science ne doit plus seulement les considérer comme des objets technico-administratifs, mais comme des pourvoyeurs de services économiques et écosystémiques.
Noémie Coulon, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
C'est un constat qui alarme, car on a longtemps pensé que ces espèces s'acclimateraient, ayant survécu à des périodes passées aux concentrations atmosphériques de CO2 bien plus élevées qu'aujourd'hui.
48% des Français prennent le métro. Ils sont de ce fait davantage exposés aux particules fines, ce qui augmente à court terme les risques de les crises d’asthmes, d'AVC et de crises cardiaques.