Un peu plus d’un an après le Mondial, le Qatar accueille le tournoi international continental dans un contexte de rivalités avec le voisin saoudien et du risque d’embrasement de la région.
Le développement du football féminin français doit concerner tous les niveaux, des clubs amateurs à la Division 1, dont la professionnalisation a pris trop de retard.
« Le Roi » est devenu la première icône planétaire grâce à l’essor mondial de la télévision durant sa brillante carrière. Il reste probablement à ce jour le sportif le plus célèbre de tous les temps.
Plus qu’un show porté par le « foot-business » et les médias, le football a investi toutes les sphères de la société, y compris les cercles intellectuels et académiques.
Parmi les principaux sponsors du Mondial 2022 figurent de grandes entreprises originaires du Qatar ou de Chine, deux États qui font du football un instrument de « soft power ».
L’organisation de la Coupe du monde au Qatar mise notamment ces technologies immersives devant lesquelles le spectateur reste encore relativement réticent.
L’émirat, qui tire l’essentiel de ses richesses du pétrole et du gaz naturel, a enclenché un plan de transformation qui repose notamment sur une insertion renforcée dans les échanges mondiaux.
Les sportifs, considérés comme doués de capacités hors normes, sont généralement pour cette raison également perçus comme dotés d’une grande clairvoyance hors des stades.
Luc Arrondel, Paris School of Economics – École d'économie de Paris et Richard Duhautois, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
« L’hypermodernité » du ballon rond se caractérise par de fortes inégalités, des profils inédits d’investisseurs, les stratégies de mondialisation des grands clubs et l’arrivée de nouveaux diffuseurs.
Des scandales financiers, humains et environnementaux secouent la Coupe du monde de la FIFA. Même si les appels au boycott n’empêcheront pas la compétition d’avoir lieu, l’image du Qatar sera ternie.
Tristan Bruslé, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Malgré l’indéniable manque de considération pour les travailleurs de la part des autorités qataries, des centaines de milliers de Népalais ont afflué au Qatar depuis les années 1990.
Une Coupe du Monde en hiver implique une accumulation de matchs sans période de repos, clubs et sélections doivent s’entendre pour limiter au maximum le risque de blessures des joueurs.
Y aura-t-il encore une Coupe du monde de soccer en 2100 ? Quel impact la pollution a-t-elle sur la performance des joueurs ? Éclairage sur les impacts des changements climatiques sur le soccer de demain.
À l’approche de la Coupe du Monde 2022 dans un pays aussi controversé que le Qatar, des questions se posent quant aux enjeux sécuritaires et à la coopération internationale.
Le pays hôte du Mondial de football, qui débute le 20 novembre, a changé de stratégie face aux critiques et met tout en œuvre pour qu’aucun incident ne vienne émailler l’événement.
En cinquante ans d'existence, le Qatar, pays minuscule et peu peuplé, est devenu un acteur international d'importance. Retour sur une trajectoire unique.
Dominique Bodin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) et Luc Robène, Université de Bordeaux
Un manque d’anticipation, d’organisation, de concertation et de préparation explique les débordements lors du match de la coupe d’Europe sans pour autant qu’il s’agisse d’un phénomène récent.