L’UE possède une banque centrale, émet des bons du Trésor, partage désormais une dette commune : il y a là bien des attributs d’un État – mais d’un État très particulier.
La campagne électorale en vue de la présidentielle qui se tiendra en Biélorussie le 9 août prochain est marquée par une contestation croissante du président Loukachenka, au pouvoir depuis 1994.
Comme l’a montré l’économiste William Nordhaus, fixer au niveau de l’UE un prix du carbone unique, dissuasif, et croissant dans le temps apparaît comme une solution nettement plus efficace.
De tous les grands acteurs extérieurs, seuls les Européens ont vraiment intérêt à la stabilisation de la Libye. Pour diverses raisons, ce n’est pas le cas des Russes, des Américains et des Turcs.
Longtemps indulgents vis-à-vis de la Chine, les Européens se montrent depuis peu plus fermes. La conduite de Pékin lors de la pandémie de Covid-19 et son intransigeance générale y sont pour beaucoup.
La France et l’Allemagne affichent un nombre d’infections au Covid-19 similaire, mais la mortalité a été nettement supérieure en France. La cartographie en donne quelques éléments d’explication.
La popularité de Boris Johnson au Royaume-Uni s’est envolée au début de la pandémie avant de connaître une nette baisse. L’explication tient en partie à sa communication de crise.
Richard-Emmanuel Eastes, Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) et Yves Rey, Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO)
En cette fin d’année scolaire où se décident les orientations et où tombent les résultats d’examens, regard sur un système éducatif européen où 40 % d’une génération seulement décroche le baccalauréat.
La pandémie a mis en lumière les conditions parfois difficiles que subissent les travailleurs saisonniers provenant du Maroc, de la Tunisie, de la Pologne et de la Roumanie.
En Europe comme en Asie du Sud-Est, les sociétés humaines ont réagi à la pandémie de Covid-19 en effectuant de nombreux rituels dont une analyse anthropologique permet de mieux comprendre la fonction.
Henri Leridon, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Pour évaluer la qualité de la réponse à la pandémie de Covid-19, il est tentant de comparer les situations d’un pays à l’autre. Mais cette approche peut mener à des erreurs d’interprétation.
Le projet de plan de relance de l’économie belge s’appuie sur les entrepreneurs et les PME que la littérature désigne comme des acteurs majeurs de la résilience d’un territoire.
En dépit des apparences, la montée en puissance de nombreuses thématiques chères aux partis d’extrême droite ou gauche ne semble pas leur bénéficier particulièrement en temps de crise.
Une étude relève une hausse sensible du nombre de personnes buvant seules pendant le confinement, notamment chez les hommes à revenus modestes et sans-emploi.
La pandémie a révélé que l’approvisionnement en médicaments pouvait être sujet à de dramatiques fragilités. Le Vieux Continent demeure pourtant, et de loin, le leader mondial en la matière.
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Déçus par le manque de réaction initial de l’UE face à l’épidémie de Covid-19, les États baltes, qui ont su prendre des mesures précoces, se rapprochent les uns des autres à la faveur de la crise.
Face à l'épidémie, les États membres de l'UE ont privilégié l'action à l'échelon national. L'Union a toutefois un rôle majeur à jouer dans la situation actuelle, dont elle pourrait sortir renforcée.