Au-delà des intérêts économiques, la possibilité de concilier études et vie professionnelle est désormais perçue comme le moyen le plus adapté pour s’insérer dans le monde de travail.
Une organisation qui fait appel à l’IA pour sélectionner des profils et recruter ne sera perçue comme innovante et attractive que par les candidats qui jugent cette pratique éthique.
La recherche montre que les recruteurs se forgent une image déformée des candidats lorsque ces derniers parlent avec un accent étranger. Des solutions existent pour limiter ces biais.
Jocelyn Husser, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université; Anne Goujon Belghit, IAE Bordeaux, and Delphine Lacaze, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université
Une recherche montre que les responsables de recrutement se disent globalement sensibles aux enjeux de réputation de leur entreprise et prêts à intervenir s’ils constatent un manquement aux règles.
Dans le domaine des ressources humaines, les notions qui se sont imposées ces dernières années éclipsent notamment l’importance du parcours des candidats et de leur sens du collectif.
Malgré des dispositifs internes de promotions, des aléas négatifs peuvent miner des carrières selon la façon dont ils sont interprétés par l’individu et accompagnés par la direction.
Une étude montre que la probabilité qu’un licenciement se produise est environ 5 % plus faible dans les PME que dans les grandes entreprises, un chiffre qui reste assez stable depuis plus de 10 ans.
Dans les situations sensibles, les managers doivent généralement composer entre les consignes de leur hiérarchie, les habitudes dans leur organisation et les réactions attendues de leurs équipes.
L’humour permet d’augmenter l’estime de soi et de ne pas tomber dans la résignation devant les difficultés. Ce principe s’applique cependant davantage aux employés qu’aux managers.
Partir à la retraite ressemble davantage à une période de transition qu’à une rupture. Même pour qui ne continuerait pas une activité à temps partiel, une forme de continuité est souvent envisagée.
Avec la pénurie de main-d’œuvre, la rétention au travail des employés plus âgés est essentielle. Pour ce faire, il importe de satisfaire leurs besoins de compétences, d’autonomie et de relations.
Les candidats peuvent notamment être tentés de se présenter sous leur meilleur jour à travers leurs réponses à des questionnaires qui, en outre, visent à écarter les profils moyens.
Les responsables hiérarchiques comme les collaborateurs voient un intérêt dans le rituel annuel de l’évaluation lorsque les échanges portent principalement sur le travail réel.
Difficile alors pour l’entreprise de se dire « socialement responsable » et d’attirer les travailleurs. Et si la solution était d’associer les salariés à la communication ?
La question de la pénibilité constitue l'un des enjeux de la mobilisation des éboueurs, dont le mouvement de grève contre la réforme des retraites est reconduit à Paris jusqu'à lundi.
Les employeurs ont longtemps mis à l’écart les personnes qui présentent des « déficits persistants dans la communication sociale ». Elles présentent pourtant d’excellentes qualités professionnelles.
Une étude montre que les recruteurs suivent des recommandations algorithmiques de recrutement, même lorsqu’elles sont erronées… ce qui n’est pas sans risques pour les candidats.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)