L’élimination des ressources excédentaires et la recherche de spécialisation, deux pratiques qui se sont imposées dans le secteur aérien, pénalisent les compagnies face aux crises.
Le rachat de la compagnie détenue par l’État italien constitue un enjeu hautement stratégique dans la lutte à laquelle se livrent trois méga-alliances sur le marché mondial du transport aérien.
Les conditions exigées par la Commission européenne, qui prévoient notamment une réduction des slots dans les aéroports, pourraient affaiblir l'entreprise face à la concurrence.
Depuis l’éclatement de la crise, les compagnies se sont massivement endettées pour assurer leurs dépenses. La reprise du trafic devient désormais urgente pour qu’elles restent solvables.
Selon les acteurs du secteur aéronautique, l’après-Covid sera notamment marquée par une forte diminution des voyages d’affaires ou encore par une régionalisation des lignes.
La plus grande crise de l’histoire de l’aéronautique est aussi une opportunité pour Air France qui doit accélérer sa reconfiguration et devenir la compagnie aérienne la plus écologique du monde.
La crise actuelle cloue les avions au sol. Les États et les institutions de l’UE se portent donc au secours des compagnies aériennes européennes, mais ces aides s’accompagnent de nombreuses questions.
Le rôle du trafic aérien dans l’essor de la pandémie actuelle pourrait remettre en cause son statut particulier dans un contexte plus large de lutte contre le dérèglement climatique.
Au-delà des conséquences drastiques pour le secteur à court terme, la crise sanitaire constitue une opportunité d’apprentissage pour transformer les pratiques actuelles de manière plus durable.
Les grands hubs mondiaux, historiquement bâtis sur un modèle étatique, sont aujourd’hui soumis à une pression concurrentielle intense pour attirer les passagers et les compagnies aériennes.
La recherche en management peut éclairer les stratégies d’influence des nations et des États. Un nouveau champ d’action s’ouvre ainsi pour les chercheurs de demain.
C'est dans la boîte N.9 : Air France
TC France, CC BY9,39 MB(download)
Entre négociations syndicales tendues, abandon de sa filiale low cost Joon et crises de gouvernance, le blason du fleuron de l’aviation française semble bien terni…
L’annonce surprise de la montée au capital de l’État néerlandais souligne une nouvelle fois toute la fragilité de ces alliances entre grandes entreprises de nationalités différentes.
L’évolution de la demande a contraint l’avionneur européen Airbus à renoncer à la production de ce qui reste l’un des plus impressionnants appareils de tous les temps.
Emile Quinet, École des Ponts ParisTech (ENPC) dan André de Palma, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay
En matière de mobilité, chaque mesure a ses gagnants et ses perdants. La prise en compte de ces externalités complique la recherche de politiques perçues comme justes.
Acteur privilégié dans le dossier Notre-Dame-des-Landes, Michel Badré revient sur le processus de médiation qui a conduit à l’abandon du projet de construction de l’aéroport dans la région nantaise.
Dans sa recherche d’argent, l’État envisage toutes les pistes. Y compris céder Aéroports de Paris au secteur privé. Mais attention, la privatisation d’actifs stratégiques ne se fait pas à la légère.
Dans leur bras de fer avec la direction, les syndicats estiment qu'Air France s'est redressée et qu'il faut toucher leur part des bénéfices. Analyse financière critique de l'état de la compagnie.
Alors que les Assises du transport aérien ont débuté et que les négociations avec la direction sont au point mort à Air France, analyse financière du groupe par rapport à ses concurrents.