Avec une crise climatique qui s'aggrave, une perte de biodiversité et des inégalités généralisées, il est pertinent de se demander si une croissance indéfinie du PIB apportera une prospérité réelle.
Les injections massives de liquidité ne déboucheront pas sur une résurgence de l’inflation mais sur une baisse durable de la croissance et un creusement des inégalités.
Les choix politiques des gouvernements, tant au niveau de la coopération internationale que de l’importance accordée aux impératifs de transition écologique, structureront l’état du monde de demain.
Le projet de plan de relance de l’économie belge s’appuie sur les entrepreneurs et les PME que la littérature désigne comme des acteurs majeurs de la résilience d’un territoire.
Roland Lehoucq, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) dan François Graner, Université Paris Cité
La pandémie confirme les limites de la croissance, incite à repenser nos relations aux technologies en tenant compte du triptyque énergie-matière-environnement, et ouvre le débat de la décroissance.
Selon une étude dont nous révélons les résultats, plus de quatre Français sur dix estiment leur activité essentielle en temps d’épidémie. Trois registres de justification émergent.
L’économie des pays d’Afrique subsaharienne, très dépendante des exportations de matières premières, va se ressentir durement du ralentissement des échanges dû à l’épidémie.
L’impact économique de la pandémie de Covid-19 pourrait être considérable. La relance de l’activité, qui va de pair avec le déconfinement, est une préoccupation majeure. Comment s’y prendre au mieux ?
Roland Lehoucq, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Sans mesures de confinement, le nombre de personnes touchées par le Covid-19 croît exponentiellement. Voici une fable pour mieux s’approprier le concept de la croissance et en comprendre les conséquences.
Confinement, le remède est-il pire que le mal ? Comment raisonnent les économistes et pourquoi il faut savoir ne pas les écouter, ni face aux virus, ni face au dérèglement climatique.
La relance des programmes d’assouplissement quantitatif pourrait conduire à un financement des entreprises les plus fragiles au détriment de l’investissement dans les plus innovantes.
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) dan Solène Morvant-Roux, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Ces dernières années, les plans d’assouplissement quantitatif ont intensifié la financiarisation de l’économie européenne. La crise actuelle pourrait donc constituer l’occasion de recibler le soutien.
Une telle politique engloberait plus de bénéficiaires que les mesures d’assouplissement quantitatif et permettrait de relancer la croissance par la consommation.
La crise sanitaire met en lumière le cycle vicieux entre croissance mondialisée, changement climatique et épidémie, et invite à repenser un nouveau paradigme économique.
Catherine Bros, Institut de recherche pour le développement (IRD)
L’Inde va bientôt dépasser la Chine et devenir le pays le plus peuplé au monde. Cette rapide croissance démographique risque fort de provoquer une envolée du chômage et de graves troubles sociaux.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Associate professor en économie - Grenoble Ecole de Management, F-38000 Grenoble, France - coordinatrice recherche Chaire Unesco pour une culture de paix économique - co-titulaire Chaire Territoires en Transition, Grenoble École de Management (GEM)