Si elle est exploitée à bon escient, la sortie du Royaume-Uni de l’UE pourrait s’avérer intéressante pour les États membres, notamment pour la France, sur un plan politique et économique.
Durant la campagne du Brexit, la rhétorique du retour à une nation autonome, pure de toute interférence externe et en possession d’elle-même a tout balayé devant elle. Et profondément divisé le pays.
Le Premier ministre britannique avait promis un référendum en 2013 pour mieux consolider son assise politique. Il risque finalement de provoquer une crise sans précédent dans l’UE et dans son pays.
Si l’on veut comprendre le succès du mouvement 5 étoiles et de Virginia Raggi à Rome, il faut réfléchir d’urgence à ce que la ville est devenue au cours de ces vingt dernières années.
David Cameron se comporte comme un apprenti sorcier et fait preuve d’une rare inconscience, plongeant à la fois son pays et l’Union dans une incertitude extrême.
Ce thème anime les débats outre-Manche depuis l'ouverture du marché du travail aux ex-pays de l'Est au milieu des années 2000. Mais il a pris une nouvelle ampleur lors de cette campagne.
À force d'être dans une situation de dérogation spéciale, le Royaume-Uni n'est en fait déjà plus complètement membre de l'Union. Ira-t-il jusqu'au bout en votant le « Brexit »?
54 % des Britanniques de plus de 55 ans se déclarent favorables à la sortie de l'UE. Déroutés par un monde globalisé qu'ils ne comprennent pas, ils souhaitent retrouver leur souveraineté nationale.
Une recherche débarrassée des conflits d’intérêts est possible ! Cela implique la mise en place de taxes, de fondations indépendantes du privé et d’un dialogue libéré des influences.
Les jeunesses engagées 2.0 du printemps arabes se sont tournées vers la musique. Au tour des jeunesses européennes d’occuper l’espace politique avec le numérique.
Internet est indispensable à notre vie quotidienne et notamment à celle de la jeunesse européenne. Mais il ne faut pas en faire un outil de surveillance.
Lorsqu’on considère l’histoire mouvementée des relations entre le Royaume-Uni et l’Europe, on peut se demander si le Brexit ne serait pas une opportunité de relancer l’Union. Tentation dangereuse.
Les crises, lorsqu’elles ne débouchent pas sur des ruptures violentes et des catastrophes, peuvent être porteuses d’adaptations et d’innovations positives.
Jamais depuis la guerre les dirigeants de l’Europe n’ont porté une telle responsabilité : l’histoire les jugera sur leur action européenne beaucoup plus que sur leur bilan national.
Après avoir dressé le diagnostic d’une Europe en crise, l’auteur se livre au délicat exercice de la prospective, envisageant trois scénarios possibles. Revue de détail.
L’Europe est en crise, l’Europe est mortelle. Mais elle n’a pas dit son dernier mot. Elle dispose même de multiples leviers pour tenter de surmonter cette phase délicate de sa courte histoire.