L’histoire du collège en France est une longue histoire de réformes avortées. Celle engagée par la ministre de l’Éducation, qui repose sur de louables intentions, provoque aussi la controverse.
Pour les enfants migrants et les gens du voyage, on est encore bien loin de la notion d’école inclusive définie par l’Unesco. Il faut une réponse claire des acteurs publics nationaux et locaux.
Ouvrir l’école aux artistes et aux chercheurs, créer un observatoire du vivre ensemble… Deux pistes parmi d’autres pour répondre aux vraies questions posées par la refondation de l’école.
Il faut optimiser les déplacements des étudiants et participer à la promotion d’une mobilité durable en favorisant l’usage des transports collectifs et d’autres modes alternatifs.
Les travaux sur l’école ont montré que ceux qui sortent de l’école non diplômés sont issus de milieux défavorisés et que leurs parents ont souvent connu eux aussi l’échec scolaire.
Replacé à la une de l’actualité par les manifestations contre la loi El Khomri, le rapport administratif de septembre 2015 n’augure rien de bon pour le futur de l’université française.
À l’étranger, les grandes institutions se vendent comme des marques. En France, nous ne sommes toujours pas entrés dans la course à l’enseignement supérieur mondialisé.
Claire Thoury, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3
La mobilisation étudiante autour de la loi travail est particulièrement innovante car elle croise des pratiques très modernes à des pratiques plus traditionnelles.
Les parents ont un peu trop tendance à aider leur progéniture à faire ses devoirs. Il est en effet parfois plus simple de lui donner la solution, voir de faire le problème à sa place. Comme ça, c’est fait…
Dans l’OCDE, seuls 5 % des étudiants veulent devenir profs. Le métier a perdu de son lustre, entre faible rémunération et conditions de travail difficiles. Il faut produire du changement.
Une étude récente confirme que les étudiants évaluent systématiquement mieux les hommes que les femmes, alors que rien ne semble indiquer qu’ils apprennent mieux avec des enseignants hommes.
Plutôt que réfléchir à supprimer les mutuelles étudiantes, il faut s’interroger sur leur capacité à remplir leur mission dans un contexte de concurrence frontale.
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins
Professeur de théologie à la la Faculté Notre-Dame, co-directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins
Chercheur Associé au Laboratoire Printemps, UVSQ/Paris-Saclay, co-président du Groupe d'études et de recherches sur les mouvements étudiants (Germe), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Professeur des Universités en Biochimie, Chef du département Génie Biologique de l'IUT Sénart-Fontainebleau; Président de PROMOSCIENCES, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)