Les organisations de « haute fiabilité » que l’on retrouve dans la chimie ou l’aéronautique se focalisent tellement sur la limitation des risques qu’elles sont désemparées lorsqu’un problème survient.
Après un début d’année difficile pour les deux géants de l’aéronautique, les perspectives sont très incertaines. Pendant ce temps, l’alliance sino-russe prépare son offensive.
C'est dans la boîte N.9 : Air France
TC France, CC BY9.39 MB(download)
Entre négociations syndicales tendues, abandon de sa filiale low cost Joon et crises de gouvernance, le blason du fleuron de l’aviation française semble bien terni…
L’annonce surprise de la montée au capital de l’État néerlandais souligne une nouvelle fois toute la fragilité de ces alliances entre grandes entreprises de nationalités différentes.
L’évolution de la demande a contraint l’avionneur européen Airbus à renoncer à la production de ce qui reste l’un des plus impressionnants appareils de tous les temps.
Zélie Tournoud, Institut polytechnique de Grenoble (Grenoble INP)
Et si un défaut accouchait d’une immense qualité : c’est le cas des ailes d’avions. A base d’aluminium, elles se plieraient sans de petits défauts dans leur structure.
L'achat de matériel militaire ne se joue pas uniquement sur la performance de celui-ci mais est un art délicat de diplomatie et d'équilibre des rapports de pouvoir entre les États.
Quand notre avion semble faire un saut de cabri dans le ciel, rares sont ceux qui restent sereins… Mais d’où viennent les turbulences et peuvent-elles mettre en danger l’appareil ?
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)