Passage en revue, et dans le détail, des programmes des cinq principaux candidats à la présidence de la République sur l’un des thèmes majeurs de l’élection.
L’histoire complexe de la colonisation a du mal à s’extraire des mémoires meurtries, sans doute parce qu’elle est encore souvent utilisée à des fins idéologiques.
Le placement des onze candidats dans l’espace politique de la Boussole présidentielle révèle des positionnements très marqués. Et quelques surprises, concernant Macron ou Mélenchon.
Le cas des harkis illustre l’utilisation de la déformation historique et de la repentance politique à des fins électoralistes, surtout à la veille d’élections.
Dans cette campagne électorale, le service national obligatoire anime les débats et suscite des propositions parfois étonnantes. La dernière en date est signée Emmanuel Macron.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La liquidation du PS est-elle presque achevée ? Beaucoup se pressent pour y concourir, comme si le plus urgent était pour tous ceux-là de saboter la candidature de Benoît Hamon.
S’agissant d’un événement unique – une élection présidentielle – la notion de probabilité, si elle donne une appréhension de ce qui devrait se passer, ne dit rien sur ce qui va vraiment se passer.
Bien qu’assez largement intéressés par l’élection présidentielle (73 %), les plus jeunes ne manifestent pas de réels signes de mobilisation pour la campagne telle qu’elle se déroule.
Réductions d’effectifs à droite, défense des fonctionnaires à gauche : au-delà des propositions des uns et des autres, un manque cruel d’imagination apparaît dans les programmes des candidats.
Les candidats se réclamant de la gauche sont à un niveau d’intentions de vote historiquement bas. Une partie de la « gauche désabusée » est mûre pour un vote paradoxal.
Le vocabulaire économique classique ou plutôt celui de l’entreprise gangrène tous les jours le monde de la chose publique, le monde de la bataille des idées et de la gestion de la cité.
Le Kremlin chercherait à saper la foi qu’ont les Occidentaux en la sécurité de leur pays, la stabilité de leur quotidien, l’intégrité de leurs institutions et de leurs dirigeants.
Plusieurs réformes majeures des retraites ont été entreprises : 1993, 1995, 2003, 2010, 2014. Certains de leurs instigateurs sont parmi les candidats à la présidentielle. État des lieux.
Réforme des filières et des institutions agricoles, régulation des prix et limitation de la spéculation financière : les candidats ont pour l’instant fait l’impasse sur ces dossiers essentiels.
Au niveau des électeurs, cet effet est dévastateur pour le premier tour, voire pour la politique. Car le sondage semble désormais servir de premier tour.
Les propos du candidat Macron sur la colonisation « crime contre l’humanité » ont suscité la polémique, mais est-elle réellement justifiée au vu de l’évolution du droit international ?
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po