L’intersectionnalité des haines, qui allie notamment racisme, antisémitisme et misogynie, conduit l’homme blanc hétérosexuel à se croire une victime des « minorités » contre lesquelles il doit résister.
Les réactions qui entourent la sortie du nouvel album de Beyoncé révèlent à quel point, aux États-Unis, les genres musicaux comprennent une dimension raciale.
Pour certains, Aya Nakamura « maltraiterait » la langue française. La linguistique montre au contraire que ses textes représentent pleinement la diversité et richesse du français contemporain.
Une étude menée aux États-Unis et dans les Émirats arabes unis confirme la perception positive des consommateurs vis-à-vis des publicités mettant en scène des minorités.
Chaque année, un jury allemand désigne le mot le plus détestable à avoir marqué le débat public. En 2023, sur fond de montée de l’extrême droite, le choix s’est porté sur « remigration ».
Fustigée par les intellectuels européens, la jeune nation américaine a cherché à se doter d’une forme de légitimité historique et culturelle. Pour y parvenir, elle s’est tournée vers la civilisation égyptienne.
Après la prise de contrôle de Twitter par Elon Musk en octobre 2022, beaucoup s’inquiètent de la réapparition des comptes nationalistes qui avaient été suspendus auparavant.
La vague de comportements et attaques antisémites de ces dernières semaines doit être analysée dans l’histoire longue de l’antisémitisme ordinaire en France.
Les mutations du climat intellectuel expliquent largement la libération de la parole raciste notamment dans deux directions, l’islamophobie et l’antisémitisme.
La France attire les migrants LGBT+ originaires de régimes oppressifs tels que la Chine. Une fois sur place, ils ne sont pas à l’abri d’autres formes de discrimination, y compris le racisme sexuel.
Les groupuscules d’extrême droite déploient plusieurs stratégies afin de se maintenir en activité, malgré les risques de dissolution, comme le montre l’exemple de Génération identitaire.
Les formations de sensibilisation culturelle aux peuples autochtones destinées au personnel soignant se concentrent sur les préjugés individuels plutôt que d’attaquer les problèmes systémiques.
Une baisse des prix des produits alimentaires pourrait immédiatement remédier au manque d’accès économique à la nourriture, mais ne s’attaquera pas aux causes profondes de l’insécurité alimentaire.
Letizia Gaja Pinoja, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Sur le papier, la luxuriante et riche ville de Genève est l’une des capitales des droits humains. Pourtant, le travail d’historiens révèle une histoire plus sombre.
Sociologue, professeur à l'UC Louvain, membre associé à l'URMIS, affilié à l’Institut Convergences Migrations, Université catholique de Louvain (UCLouvain)