Pierre-André Juven, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) and Catherine Bourgain, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les premiers traitements reposant sur la modification de gènes dans nos cellules ont obtenu leur autorisation dans le cancer aux États-Unis. Le point sur leur efficacité mais aussi sur leur coût.
L’hôpital est devenu le lieu de nombreuses violences, contre les soignants et contre les patients. Le management doit être revu afin de renouer avec les valeurs humanistes qui définissent le soin.
Thomas Barnay, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Le système de santé français s’appuie sur une double solidarité entre les bien-portants et les malades ; et entre les riches et les pauvres qui est fragilisé par le rôle accru de l’assurance privée.
Le système canadien est cher et peu efficace. Confronté au vieillissement de la population et à l’augmentation des maladies chroniques, il a besoin d’initiatives audacieuses pour être réformé.
Le système de santé australien obtient de bons résultats. Mais il conserve toutefois quelques faiblesses. De nombreuses personnes, notamment, renoncent encore à des soins en raison de leur coût.
Placé en tête du dernier classement international, le système de santé britannique affiche pourtant des résultats contrastés. En cause notamment, une restriction chronique des ressources financières.
Laurent Chambaud, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Les Français disposent d’un système de soins et d’assurance-maladie plutôt performant. Il reste toutefois trop inégalitaire et ne met pas assez l’accent sur la prévention des maladies.
Le vieillissement de la population européenne appelle à de nouveaux modes de soins, et pourquoi pas, à une politique commune de la prise en charge des personnes âgées.
Etienne Minvielle, École des hautes études en santé publique (EHESP) and Mathias Waelli, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Dans une époque où on peut commander des jeans adaptés à sa morphologie, il est temps de personnaliser davantage les soins. Ce serait bénéfique pour les patients, mais aussi pour le système de santé.
Le président des États-Unis a renoncé à abroger le système d’assurance santé voulu par son prédécesseur. À la recherche d’une légitimité idéologique, il persiste cependant à vouloir le réformer.
Pour réinventer le système de santé français, à bout de souffle, il faut prendre exemple sur des pays qui font mieux pour moins cher. C’est le cas de l’Utah, un État de l’Ouest des États-Unis.
La relation entre le patient et le médecin a gagné en équilibre grâce à Internet. Mais demain, les patients ne vont pas forcément tous tirer profit de l’avènement du numérique.
Le bouillonnant candidat a été rattrapé par le principe de réalité : aux États-Unis, l’homme le plus puissant du monde n’a pas les clés du pouvoir. Et Donald Trump l’apprend à ses dépens.
Sandra Bertezene, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Après le suicide d'un médecin au CHU de Grenoble, le mode de management de l'établissement est mis en cause. Il devient urgent de changer la gouvernance à l'hôpital.
Alors que l’épidémie de grippe n’a pas encore atteint son pic, les hôpitaux sont menacés de saturation. Cette crise est révélatrice d’un système de santé depuis trop longtemps malmené.
Le système de santé français peut-il inspirer les politiques américains ? Est-il efficace, et pour quel coût ? Autant de questions qui se posent à la veille des présidentielles dans les deux pays.
Avocat, enseignant et chercheur associé en droit et politiques de la santé / Lawyer, lecturer and research associate in Health Law and Policy, Université de Sherbrooke
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins