En France, en 2022, on dénombrait au moins 560 000 accidents du travail et au moins 738 décès liés à un accident du travail. L'ampleur du phénomène, mal documentée, soulève des enjeux organisationnels.
Pour mieux protéger les travailleurs des plates-formes, la France vise, avec peu de succès pour l’instant, à renforcer le dialogue social. Le salariat ou l’autorégulation pourraient être des réponses.
La série « travail » s'attache à décrypter des aspects improbables, parfois inconnus ou impensés autour de cette notion actuellement au coeur des débats politiques.
Isabelle Guérin, Institut de recherche pour le développement (IRD); Elena Reboul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), and Timothée Narring, Université Paris Cité
Dans différentes régions du monde, la gestion des dettes au quotidien représente un réel travail, principalement assumé par les femmes.
À l’instar de la ville de Paris, de nombreuses municipalités tentent de limiter l’implantation de ces structures nécessaires au e-commerce et aux livraisons dites « instantanée ».
Les candidats à la présidentielle n’évoquent pas de solution pour les autoentrepreneurs qui s’enfoncent dans la précarité face à des plates-formes dont ils constituent l’essentiel de la main-d’œuvre.
Pour lutter contre l’abstention, il convient sans doute de redynamiser les collectifs de travail, d’encourager l’action collective en entreprise et de limiter la précarité de l’emploi.
L’expérience de l’Allemagne après 2015 montre que de nombreux décideurs voient dans les migrants une « armée de réserve industrielle » qui permet de compresser les salaires.
Comment prend-on soin des livreurs de plateformes, souvent exposés à des risques multiples ? Quels sont leurs besoins en termes de protection sociale ? Une enquête leur a posé directement ces questions.
Les pigistes qui ont perdu leur travail pendant la crise de la Covid-19 peuvent prendre des mesures pour s’assurer une carrière à long terme réussie dans la période post-pandémique.
Les employées domestiques comptent parmi les premières victimes du Covid-19 au Brésil. Bon nombre d’entre elles se retrouvent aujourd’hui sans emploi, parfois sans aucune ressource.
La pandémie a mis en lumière les conditions parfois difficiles que subissent les travailleurs saisonniers provenant du Maroc, de la Tunisie, de la Pologne et de la Roumanie.
En temps de crise, l’invisibilité et la précarité touchent surtout les femmes qui représentent plus de 43 % de la main-d’œuvre agricole dans le monde. Regards au Maroc et en Espagne.
Emilie Counil, Institut National d'Études Démographiques (INED) and Myriam Khlat, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Les personnes qui occupent les emplois les moins rémunérés sont particulièrement exposées au coronavirus. En temps de crise, cette situation pourrait aggraver les inégalités sociales de santé.
Caissières, éboueurs, vendeurs… Ils sont en première ligne depuis le début de la pandémie. Comprendre la manière dont le masque sanitaire pénètre leur univers éclaire leur vécu de la crise.
Directrice de recherche à l'IRD-Cessma (Université de Paris), affiliée à l’Institut Français de Pondichéry, Institut de recherche pour le développement (IRD)