Les objectifs de croissance et de réduction du chômage semblent avoir pris le pas dans les débats sur la contribution de l’entreprise à la vie de la cité : une évolution qu’il est possible de corriger.
Quelle lecture peut-on faire de ce « moment » assez extraordinaire dans la vie de notre démocratie, où le pouvoir du Président, si ce n’est la Cinquième République, ont paru trembler sur leur base ?
Le rétablissement en 2008 du droit d’intervention du Président devant les chambres, complété par la proposition de Macron, constitue un spectaculaire renversement des bases du régime parlementaire.
Si tout repose sur l’affirmation d’une incurie radicale de ses prédécesseurs, il va devenir de plus en plus difficile au fil de ces rendez-vous annuels à Versailles de tout expliquer par le passé.
L’usage médical du cannabis a été discuté récemment à l’Assemblée nationale. Il est temps de lancer une expérimentation, pour évaluer ses effets dans la douleur ou les souffrances liées au cancer.
On assiste à un véritable retournement du macronisme : construit en 2016 contre les oligarchies partisanes sur la base de réseaux militants, il produit une série de réformes peu ou pas négociées.
Les événements de Mai 68 et les élections de juin ne se résument pas à des débordements étudiants et à des grèves qui seraient subitement apparus à Paris.
La Vᵉ République n’assume pas seulement une continuité culturelle avec l’ancien régime, la nature même du régime se fonde sur une ambiguïté institutionnelle permanente.
Avant de mesurer les activités d’un député, comme l'a fait récemment le site Capital.fr, il faudrait s’interroger sur ce que l’on peut attendre de lui et sur ce que devraient être ses activités.
Auditionné·e·s récemment par la Commission des lois, les deux auteur·e·s adressent un lettre ouverte au Président de l’Assemblée nationale et aux parlementaires.
Fragiliser le fonctionnement aussi bien institutionnel que symbolique de l’État de droit a pour conséquence d’introduire de nouveaux « risques », et de susciter donc plus d’insécurité.
La féminisation et le rajeunissement ont été présentés comme un signe de diversification alors qu’ils recouvraient une fermeture historique du recrutement politique en termes sociaux.
Jusqu’à quand durera la discipline de la majorité actuelle qui doit son élection au Président Macron et joue donc, pour l’instant, le rôle des godillots des premiers temps de la Vᵉ République ?
À l’opposé de la « présidence normale » de son prédécesseur, le président Macron souhaite renouer avec la conception présidentialiste des institutions voulue par le général de Gaulle.
La montée de la société civile peut se voir comme une réponse au cycle politique antérieur, celui des groupes minoritaires. Il s’agit désormais de projeter un projet commun pour une majorité.
Les électeurs viennent de la renouveler profondément, et même comme jamais ils ne l’avaient fait sous la Vᵉ République, pas même en 1958 lors du retour au pouvoir du général de Gaulle.
Aujourd’hui, les remaniements ministériels rythment notre vie politique. Qu’en était-il sous l’Ancien Régime ? Et comment cette pratique évolue pour tenter de correspondre à la société contemporaine ?
Ce dimanche, le pic de 51,3 % pourrait bien être encore battu au second tour de la législative. Il il est urgent d’explorer des pistes institutionnelles et plus pratiques pour réduire son poids.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Depuis 2002, les législatives suivent la présidentielle de quelques semaines. Dans ce contexte, le président a en effet de fortes chances d’avoir une majorité parlementaire.