Giulia Fabbiano, Aix-Marseille Université (AMU); Alexandra Poli, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), and Liza Terrazzoni, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le langage courant les qualifie de « retraités », d’« expatriés », d’« entrepreneurs » ou de « binationaux » : pourtant les Français qui partent s’installer en Afrique sont aussi des « migrants ».
Une nouvelle maladie inquiétante frappe les dromadaires algériens. Le vecteur est un prion, comme celui qui a touché les vaches folles et tout récemment les élans et rennes en Europe du Nord.
Désormais incarcéré, le président soudanais Omar Al-Bachir avait réussi à surmonter une série de crises au prix du verrouillage du pays. De nombreux défis attendent ses successeurs.
L'élite algérienne a systématiquement détruit le pays depuis plus de 50 ans. La jeunesse, écoeurée par les bandits qui pillent les richesses, réclame le départ définitif du « système Algérie ».
Le regard sur la société civile, hors du champ politique, permet d’éclairer la situation et la capacité de la société algérienne à prendre les choses en main et à agir, quand le pouvoir n’agit pas.
La participation des étudiants au mouvement de protestation est déterminante pour sa dynamique. Cette population porte aussi en elle des transformations sociales profondes et à long terme.
Le réveil de la société civile prend un autre tour pour les femmes algériennes et fait désormais émerger un nouvel horizon sur le plan des libertés individuelles.
Les manifestations en Algérie ont confirmé la détermination pacifique du peuple et ont été couronnées par l'annonce de Bouteflika qui renonce à un cinquième mandat.
Ce mouvement est-il un épiphénomène lié à la colère contre l’arrogance du pouvoir ou correspond-il à une réplique dans un contexte économique et social plus fragile que lors des « printemps arabes » ?
L'étude de précédents historiques permet d'analyser les possibles évolutions de la contestation et les outils à la disposition du régime pour imaginer les différentes sorties de crise possibles.
Les manifestations non violentes contre le régime de Bouteflika ont ouvert l’espace public en Algérie, rappelant le besoin crucial d’une société civile libre et impliquée.
Un article parodique sur l’augmentation des frais d’inscription à l’université génère une série de rumeurs de trafic d’organes chez les étudiants des pays francophones d’Afrique de l’Ouest.
Le paysage islamique français se caractérise par une grande diversité de pratiques et croyances au sein desquelles la revendication d’un imamat féminin pourrait trouver sa place.
Les enjeux sont de taille pour que des hommes, avec ou sans leur accord formel, soient montrés dans un état physique que tout individu souhaiterait voir réservé au domaine du privé et de l’intime.
La question de la restitution repose directement et plus globalement celle du pillage humain, économique et culturel dont l’Afrique a fait, et continue d’ailleurs de faire l’objet.
Sociologue, chercheuse au Centre interdisciplinaire d'études de l'islam dans le monde contemporain (IACCHOS/UCL), Université catholique de Louvain (UCLouvain)