Dérégulation, engouement pour des actifs spécifiques, innovation… De nombreux éléments identifiés par le passé invitent à la prudence au moment de minimiser la portée des événements bancaires récents.
Les prévisions des producteurs d’information constituent des indicateurs avancés des crises qui peuvent survenir. La complexité des activités bancaires complique toutefois leur tâche.
Les déboires de la Silicon Valley Bank et du Credit Suisse s’expliquent par leurs liens avec les banques « parallèles » non soumises à la réglementation qui ont conduit à détériorer leur solvabilit
Aymen Turki, ESC Clermont Business School and Hoang Dang, ESC Clermont Business School
L’engouement pour les start-up de la finance a connu un coup d’arrêt l’an dernier, ce qui les incite à se tourner vers d’autres leviers de développement comme la « finance embarquée ».
Les lois votées sous le mandat de Donald Trump ont exclu les deux tiers des banques des tests de résilience annuels de la Réserve fédérale. Parmi elles, la Silicon Valley Bank.
Le respect des ratios de solidité bancaire exigé par les autorités n’a pas empêché la chute de la banque suisse, rachetée en urgence par son homologue UBS le 19 mars dernier.
Même si des questions se posent en termes d’efficacité de la règlementation bancaire, la réactivité des autorités et les mécanismes de garantie des dépôts protègent aujourd’hui les marchés d’un krach.
Même si le phénomène d’un retrait massif aux guichets reste rare, le risque reste inévitable. Une expérience de laboratoire met en évidence les solutions pour s’en prémunir au mieux.
Une série d’entretiens menés auprès de recruteurs du secteur bancaire révèle l’existence d’un code vestimentaire auquel les candidats sont appelés à se conformer.
Depuis les années 1930, de nombreux économistes appellent à ne plus conditionner l’émission de monnaie à la demande de prêts des banques commerciales pour renforcer le pouvoir de l’autorité monétaire.
Florian Léon, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Les lauréats ont étudié les ruées vers les banques pour effectuer des retraits en période de crise. Des situations qui présentent des similitudes avec les files d’attente devant les stations-service.
Ben Bernanke, Douglas Diamond et Philip Dybvig ont été récompensés pour des travaux de 1983 sur la gestion des crises financières qui résonnent différemment dans le contexte actuel qu'à l'époque.
Pendant les confinements, les managers ont multiplié les formations et les visioconférences, demandant ainsi plus de disponibilité à leurs équipes. Une tendance qui semble s’être perpétuée.
Les taux négatifs auxquels la banque centrale a accordé certains prêts jusqu’en juin 2022 constituent une forme de subventions aux banques pour qu’elles empruntent auprès de l’Eurosystème.
Chargé de recherche, Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (FERDI); Chercheur associé au CERDI (UMR UCA-CNRS-IRD), Université Clermont Auvergne (UCA)