Pierre Chaudat, Université Clermont Auvergne (UCA); Dany Gaillon, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), and Thierno Bah, Université de Rouen Normandie
Dépendance aux aides financières, poids des normes et de l’administration mais aussi isolement et sentiment de ne pas être compris alimentent le mal-être du monde paysan.
Avant le début de la pandémie de Covid-19, les soignants étaient déjà particulièrement à risque de burn-out. Pour éviter l’épuisement professionnel, la première étape est de savoir le repérer.
Le télétravail a été consacré par un confinement généralisé, obligeant travailleurs et entreprises à s’organiser à distance. Cette organisation deviendra t-elle la norme ?
L'entraide, l'affect ou encore l'adaptation face aux procédures peuvent en limiter les effets tout en maintenant une bonne ambiance au sein des équipes.
Travail de moindre qualité, amertume des perdants, perte d’autonomie… La mise en compétition des collaborateurs peut éloigner l’organisation de ses objectifs de performance.
Terreur, idéalisation et pseudo-réalité se combinent dans le burn-out. Un épuisement professionnel mêlant des éléments individuels, relationnels et organisationnels et s’installant en six temps.
À l’échelle des organisations, le stress peut produire des effets positifs. Il incombe alors aux dirigeants d’apprendre à le canaliser et à mieux le gérer.
Elle me recrute. Elle gère mon contrat, mes fiches de paie et mes formations. Elle me protège du burn-out et m’empêche d’aller à la concurrence. L’intelligence artificielle surpasse-t-elle l’humain ?
La crise est le fruit de nombreuses évolutions économiques et sociologiques au cours des dernières décennies, dont la profession a été l’une des premières victimes.
Avner Bar-Hen, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) and Théo Denis, Université Paris-Panthéon-Assas
Le surinvestissement dans le travail, qui dissuade notamment les individus de rester chez eux quand ils sont malades, aurait un coût 5 à 10 fois supérieur à celui… de l’absentéisme !
On ne peut pas produire du neuf sans laisser du temps aux idées pour se régénérer. Cette culpabilité de ne jamais travailler assez est en train d’envahir toutes les sphères du travail immatériel.
Certains métiers sont particulièrement exposés au risque de burn−out. Pour l’atténuer, le soutien social est essentiel, y compris au travail, comme le révèlent une enquête auprès des enseignants.
Professeur de Gestion des Ressources Humaines, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-être au travail et Paix Economique à Grenoble Ecole de Management, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)