Le verdict sera notamment l’occasion de clarifier certaines définitions juridiques et d’ajuster les politiques de prévention les plus répandues aujourd’hui dans les entreprises.
Un parallèle avec la courbe de l’acceptation du deuil permet de comprendre les différentes étapes entre le moment où l’épuisement professionnel survient et la reprise du travail.
Une baisse de performance ou de qualité dans le travail doit être interprétée comme le signal d’une charge mentale trop élevée. Pour y remédier, plusieurs pistes peuvent être explorées.
Les créateurs d’entreprises anticipent mieux les éventuelles difficultés, en particulier financières. La logique d’indépendance derrière leur projet les pousse en effet à se préparer davantage.
Des entreprises où il est réputé stressant de travailler, comme les cabinets de conseil, figurent en tête du classement « Best Workplaces 2019 ». Comment expliquer ces résultats contre-intuitifs ?
L’essor des outils numériques a entraîné l’apparition de conduites à risques dans l’entreprise. Or, des solutions simples existent pour éviter certaines dérives.
Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Certains facteurs de performance individuelle, comme l’intelligence situationnelle ou les interactions avec l’équipe, sont relégués au second parce que non mesurables. Ils sont pourtant essentiels.
Réprimer ses émotions – comme attendu dans les entreprises – perturbe le corps et l’esprit, ce qui peut conduire à de la souffrance et à l’épuisement professionnel.
Les échanges du colloque « Travailler demain » ont offert un éclairage précieux sur les bonnes pratiques managériales à mettre en place pour accompagner au mieux les évolutions actuelles.
La vision de la performance des salariés a intégré des aspects qui dépassent les questions de temps. Pourtant, les limitations des pauses, par exemple, restent très répandues. Pourquoi ?
Les défauts de management sont à l’origine de presque tous les arrêts de travail évitables, et ces derniers sont en constante augmentation en France. Que se passe-t-il ?
À l’hôpital, le personnel souffre à cause de conditions de travail de plus en plus difficiles. Mais il prend des initiatives originales et efficaces pour se protéger de l’épuisement.
Après les salariés, ce sont les députés qui sont victimes de souffrance au travail et menacés de burn-out. Ces situations engendrent un sentiment général de résignation, qui peut être combattu.
Le manque de moyens financiers dans les établissements accueillant les personnes âgées n'explique pas, à lui seul, les récentes grèves du personnel. L'organisation du travail est aussi en cause.
« Les Galettes de Pont-Aven » nous offre une réflexion avant-gardiste sur un thème sensible dans les entreprises : la crise du milieu de vie en environnement professionnel, prémice du burn-out. À revoir.
En complément aux analyses déjà réalisées, qu’en est-il du rôle des pratiques managériales dans la diffusion et la persistance du niveau élevé de pessimisme au sein de nos entreprises.
Professeur de Gestion des Ressources Humaines, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-être au travail et Paix Economique à Grenoble Ecole de Management, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)