Confrontée depuis deux ans et demi à l’invasion de l’armée russe sur son territoire, l’Ukraine doit repenser sa stratégie politico-militaire. L’incursion de son armée en territoire russe en fait partie.
Le RN cherche à convaincre les électeurs de la droite conservatrice et libérale qu’aucun changement radical ne sera mis en œuvre en matière de politique étrangère s’il arrive au pouvoir.
Le Rassemblement national souhaite que la dissuasion nucléaire soit inscrite dans la constitution. Est-ce possible juridiquement et pertinent d’un point de vue stratégique ?
« L’économie de guerre » désigne une préparation concrète à un conflit de haute intensité dans un cadre interallié. Cette nouvelle réalité appelle à une adaptation de l’outil industriel de défense.
Après des années de subtil jeu d’équilibre entre la Russie et l’Occident, le pouvoir de Tbilissi semble avoir tranché en faveur de Moscou. Une trajectoire que la population conteste avec force.
La tenue de l’Eurovision en Suède est l’occasion de revenir sur la façon dont, depuis sa création en 1956, le concours reflète l’étroitesse des liens entre le pays hôte et la Finlande voisine.
Les relations entre Pékin, Moscou, Téhéran et Pyongyang ne cessent de se renforcer. Les quatre régimes partagent bien des points communs, en politique intérieure comme extérieure.
Jussi Hanhimäki, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Dès le 24 février 2022, l’opinion publique et la classe politique finlandaises ont basculé d’un attachement marqué à la neutralité à une volonté partagée par tous d’adhérer au plus vite à l’OTAN.
La situation actuelle rappelle à bien des égards la guerre froide, mais il est dangereux de s’en tenir à ce parallèle, car les risques de conflit ouvert sont aujourd’hui nettement plus élevés.
Une courte lune de miel lors des premières années de pouvoir de Vladimir Poutine a été suivie par une dégradation continue et une fracture nette le 24 février 2022.
Les successeurs de Navalny sont les mieux placés pour poursuivre le combat pour la Russie. Mais ils ne réussiront que si la cause de Navalny n’est pas perçue comme ancrée dans les idéaux occidentaux.
Les deux pays soutiennent fermement l’Ukraine, mais leurs visions de la meilleure organisation de la défense européenne et du rôle que doit y jouer l’OTAN continuent de diverger.
À ce stade, quatre « modèles » se dégagent pour l’avenir de l’Ukraine. Certains sont nettement plus souhaitables que d’autres pour les autorités de Kiev.
L’Ukraine veut rejoindre l’OTAN au plus vite, mais le sommet de Vilnius de l’Alliance atlantique a indiqué que cela ne pourrait pas se produire avant la fin de la guerre déclenchée par la Russie.
Les affrontements survenus dans le nord du Kosovo sont avant tout imputables au gouvernement de Pristina. Mais il n’y aura pas de solution durable si la Serbie ne joue pas un rôle plus constructif.
Le Canada a longtemps cherché à masquer son incapacité à atteindre les objectifs de l’OTAN par une série d’engagements opérationnels. Ces actions ont occulté la dégradation de l’organisation interne.
Il y a un an, l’UE adoptait un document novateur : la Boussole stratégique. Si ce texte n’a pas instauré une politique de défense commune, il s’agit d’un pas dans cette direction.
En trois jours, la Finlande vient de changer de gouvernement et de rompre avec sa neutralité historique en rejoignant l’OTAN. Ce pays discret se retrouve au cœur de l’actualité internationale.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School