Les acteurs des milieux scolaire et universitaire démontrent très peu d’appétit à l’égard des changements proposés par le projet de loi du ministre québécois de l’Éducation, Bernard Drainville.
Un projet de recherche revient sur le processus de délibération au sein d’un groupe d’experts aux visions divergentes qui a posé les jalons du texte européen visant à responsabiliser la finance.
La réforme Drainville renforce le lien d’autorité du ministre et conduit à l’élimination de contre-pouvoirs agissant comme « chiens de garde » du système scolaire.
La place grandissante faite aux experts dans les décisions politiques interroge les citoyens dont l’expertise avérée sur certains domaines demeure peu sollicitée.
Participer à la prise de décisions environnementales requiert du temps, de l’énergie, des connaissances de base sur des sujets qui peuvent se révéler très techniques et de la motivation.
Inclure les citoyens est essentiel pour construire des projets de développement durables et pertinents. Démarche participative, la recherche-action aide à mieux prendre en compte les acteurs locaux.
Notre époque est profondément marquée par l’affaiblissement de la croyance dans le couple « représentant/représenté ». Or, une régénération de la démocratie « par le bas » est possible.
L’analyse détaillée de la limitation de vitesse à 110km/h sur autoroute, des incitations à l’adoption du véhicule électrique ou encore de la taxe aux frontières, révèle leur portée limitée.
Limitation de la vitesse, objectif de baisse des émissions de gaz à effet de serre et décroissance, trois enjeux qui restent essentiels au-delà des résultats de la Convention.
La Convention citoyenne pour le climat vient de rendre 149 propositions. Des chercheurs consultés par les groupes de travail tout au long du processus racontent cet exercice inédit de démocratie.
Une vague citoyenne s’organise dans les communes, afin de reprendre le pouvoir sur les institutions, au nom du municipalisme. Quelles sont les limites et interrogations que soulèvent ce mouvement ?
Qu’il s’agisse de se rendre au travail, de se déplacer ou d’emmener ses enfants à l’école, décider a rarement été aussi difficile. Mais de nouveaux processus d’aide à la délibération apparaissent.
L’usage d’un outil de mesure de la participation citoyenne, le Participomètre, montre que les Français souhaitent, peut-être aujourd’hui plus que jamais, participer pleinement à la vie politique.
Que font une dizaine de Guinéens sur la place Mazagran à Lyon ? Et comment peuvent-ils faire entendre leurs voix et leur histoire auprès de voisins inquiets ?
Les programmes d’immersion de policiers ou gendarmes au contact de la population permettent de mieux comprendre les attentes et les préjugés des uns et des autres.