L’épidémie affecte fortement la Turquie, qui a engagé des dépenses colossales pour soutenir ses entreprises, et menace les zones voisines comme le nord de la Syrie, Chypre et les îles grecques.
Frontière canado-américaine à Lansdowne, Ontario, le 22 mars 2020.
Lars Hagberg/AFP
Au sein de l’UE comme aux États-Unis et au Canada, les gouvernements tendent à fermer les frontières pour bloquer la propagation de l’épidémie. Une réaction pour le moins discutable.
Des policiers hongrois contrôlent des voitures au poste frontière de Nickelsdorf-Hegyeshalom, à la frontière austro-hongroise, le 18 mars 2020. La fermeture par la Hongrie de ses frontières terrestres suite à la crise du coronavirus a provoqué des retards massifs pour les passagers et les transporteurs – y compris ceux qui cherchent à entrer en provenance d'autres membres de l'espace Schengen.
Alex Halada/AFP
Quel parallèle peut-on tracer entre la gestion par les pays de l’espace Schengen de la crise des migrants en 2015 et leur réaction à l’actuelle épidémie sanitaire ?
Un canot pneumatique avec à son bord 54 réfugiés afghans approche de l'île grecque de Lesbos le 28 février 2020.
Aris Messinis/AFP
L’Europe et l’Australie comptent parmi les régions du monde qui attirent le plus grand nombre de migrants. Leurs perceptions de l’immigration sont dissemblables mais se rejoignent en certains aspects.
L’exposition de l’artiste mexicain Cristian Pineda à la Fondation des Maisons des Sciences de l’Homme invite les spectateurs à s’interroger et à remettre en question ses préjugés sur la migration.
Les forces de l'ordre en patrouille à New Delhi, le 28 février 2020, après une semaine d'émeutes anti-musulmanes qui se sont soldées par au moins 42 morts.
Xavier Galiana/AFP
Catherine Bros, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les pogroms anti-musulmans qui ont récemment ensanglanté New Delhi ne sont pas un épiphénomène : ils représentent un aboutissement logique de l’idéologie extrémiste du parti au pouvoir.
Le camp de réfugiés de Suruc, 2 février 2015.
Bulent Kilic/AFP
La Turquie est aujourd’hui la première terre d’accueil au monde : elle héberge sur son territoire des millions de Syriens ayant fui la guerre civile. Une politique qui n’est pas dénuée d’ambiguïtés.
Pascale Naveau, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
« L’Exode de l’humanité » est une exposition dont l’objectif est de permettre aux spectateurs de se détacher de l’image négative associée aux migrants.
Abdo (à droite) est hébergé dans la famille d'Hyppolite.
À partir de l’été 2017, des migrants ont commencé à s’installer dans la durée à Ouistreham (Calvados). Des habitant·e·s se sont organisé·e·s pour aider ces jeunes bloqués à la frontière anglo-normande.
Quand la recherche se fait avec les enquêtés et non ‘sur’ eux. Jeunes migrants en tournage à Lyon.
Tillandsia
Que font une dizaine de Guinéens sur la place Mazagran à Lyon ? Et comment peuvent-ils faire entendre leurs voix et leur histoire auprès de voisins inquiets ?
Le camp de Keezhputhupattu, décembre 2019.
Anthony Goreau
Peut-on évoquer une « crise de l’immigration » en France qui justifierait de ternir l’épure « progressiste » portée par le président tant sur le plan intérieur que dans l’arène européenne ?
Journée de protestation à Paris le 7 août 2019 contre Deliveroo et leur management. Au sein de l'entreprise certains coursiers auraient eu recours à des migrants pour les remplacer sur des livraisons.
Bertrand GUAY / AFP
La profusion de dispositifs légaux et leur instabilité rend difficile voire impossible pour les migrants vénézuéliens de construire leur projet dans le pays.
Des centaines de personnes sont évacuées par la police de camps de migrants à Paris la nuit du 7 novembre 2019.
MARTIN BUREAU / AFP
Que pensent les réfugiés et les migrants des procédures d’accueil en Europe ? Le cas de la Belgique.
Des demandeurs d'asile, principalement du Soudan, se réchauffent grâce à l'aide de citoyens et membres d'associations solidaires des réfugiés, à Saint-Denis près de Paris.
Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Des actions collectives spontanées initiées par des volontaires non-politisés peuvent aboutir à des actions ayant un impact sur les opinions publiques. Mais non sur l’accueil des réfugiés lui-même.
Des familles attendent d'être évacuées sous le regard de la police, après que leur camp ait été détruit par les autorités, parc de La Villette à Paris, le 28 aout 2019.
Martin BUREAU / AFP
Les villes, premier point d’accueil des migrants, demandeurs d’asile et réfugiés sont-elles habilitées à agir contre les incohérences de la politique migratoire européenne ?
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po