Les humains interagissent avec les nanoparticules depuis des millénaires, et nous utilisons quotidiennement des dispositifs basés sur les nanotechnologies.
Aurelie Niaudet, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Plus de 400 000 tonnes de nanomatériaux sont produites et importées en France chaque année. Mais ces objets constituent aujourd’hui encore des défis scientifiques importants d’évaluation des risques.
Certains papillons empruntent l’apparence d’autres espèces pour défier les prédateurs. D’autres utilisent leurs couleurs pour attirer les partenaires. Pas si éloignés des humains, en somme.
Les couleurs des papillons sont magnifiques, et leurs origines intéressent les chercheurs. Certaines utilisent des nanostructures dont on peut se « bioinspirer ».
Les méthodes de dépollution des sols utilisées aujourd’hui demeurent très coûteuses. De nouvelles techniques prometteuses basées sur les nanoparticules sont en cours de développement.
Les étonnantes propriétés de la matière à l’échelle nanométrique ouvrent des voies pour les thérapies et les médicaments. Mais les nanoparticules ne sont pas encore certifiées.
Vous prendrez bien un peu de nanoparticules avec vos frites ? Le ketchup contient des molécules de E551, peut être plus dangereux qu'on pouvait le penser…
Pour traquer les maladies jusqu’au cœur des cellules, il faut pouvoir y discerner les mouvements des molécules. Un incroyable outil, le nanoscope, fruit des recherches de deux Nobels, le permet.
Mathieu Noury, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Alors que le cœur artificiel de Carmat a été implanté chez un patient au Kazakhstan, la réalisation d’essais cliniques à l’étranger suscite des interrogations. Analyse de ces délocalisations.
Francesca Musiani, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) e Jean-Marc Galan, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
À côté de la vulgarisation scientifique traditionnelle se développent d’autres pratiques sous le vocable médiation scientifique. Visite guidée d’un écosystème en pleine mutation.
La chimiothérapie et les rayonnements sont des traitements efficaces contre le cancer. Mais en les combinant avec des nanoparticules, il est possible de faire encore mieux.
Beaucoup d’aliments contiennent du dioxyde de titane, une substance classée cancérigène possible. Une meilleure application de la réglementation doit permettre de repérer cet additif. Et de l’éviter.
Un « nez » électronique s’est montré capable de reconnaître 17 maladies à partir de l’air exhalé par les patients. Mais la technique doit encore être standardisée.
De minuscules particules d’or sont injectées chez des patients touchés par un cancer, avant d’être éclairées au laser. Cette technique permet de chauffer les cellules cancéreuses et de les détruire.