Rétrospectivement, le développement en moins d’une année de vaccins efficaces contre le Covid-19 n’a rien de miraculeux. Pourquoi ne peut-on pas faire de même pour toutes les autres maladies ?
Selon les experts du séminaire Maladies Infectieuses Émergentes, pour que la vaccination joue pleinement son rôle de pilier de la lutte anti-Covid-19 son déploiement doit suivre certains principes.
Une étude portant sur 2000 personnes, montre que pour faire accepter la vaccination, il faut adopter une communication positive, et insister sur les bénéfices pour l’ensemble de la population.
Jocelyn Raude, École des hautes études en santé publique (EHESP)
En France, pays historiquement pro-vaccins, la montée en puissance de l’hésitation vaccinale est récente. Elle résulte principalement de la conjonction de trois phénomènes.
Les virus mutent à un rythme plus ou moins important. Ces modifications leur permettent parfois d'infecter de nouveaux êtres vivants, puis de s'y adapter. Que sait-on de celles du SARS-CoV-2 ?
AstraZeneca a déclaré être en mesure de livrer 300 millions de doses de son vaccin contre le SARS-CoV-2 dès septembre 2020. Effet d'annonce ou réalité scientifique ?
Mettre en place une communication efficace sera crucial pour contrecarrer l’inquiétante tendance à l’hésitation vaccinale. Première étape : comprendre comment se diffuse l’information scientifique.
La vaccination a constitué une avancée majeure en termes de santé publique. Pourtant, en Occident, une partie croissante de la population la remet en question. Retour sur les causes de ce scepticisme.
Avec 41 000 cas répertoriés durant la première moitié de 2018, la rougeole est de retour. Une recrudescence qui n’est pas seulement liée aux refus de vaccination. Décryptage d’une situation complexe.
Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus provoquerait de graves effets secondaires. Un rapport indépendant montre qu’il en est rien. Mais en matière de vaccination, le risque zéro n’existe pas.