Pourquoi il importe qu’à Saint-Pétersbourg, plus encore qu’à Versailles il y a un an, Emmanuel Macron renforce son discours sans compromis vis-à-vis de Vladimir Poutine.
Tableau de Jean-Baptiste Huysmans représentant le chef algérien l'émir Abd-el-Kader, protégeant les chrétiens à Damas en 1860, lors des massacres commis par les Druzes.
Gros et Delettrez, catalogue de vente publique Orientalisme et Art islamique,/Wikimedia
Le sort des minorités musulmanes ou issues de l’islam ajoute une source de conflits à celui généré par des États à la légitimité souvent fragile, notamment en ce qui concerne les États arabes.
Un soldat syrien sur le site de l'une des cibles des frappes occidentales, près de Damas, le 14 avril 2018.
Louai Beshara/AFP
Il faut imaginer des pistes pour l’après-Bachar, renouer le dialogue avec Moscou comme Téhéran, incontournables en Syrie, ou assumer le risque d’un engrenage possible engagé par Donald Trump.
Évacuation de la Ghouta, dans les faubourgs de Damas, le 3 avril 2018.
Louai Beshara/AFP
La faculté qui est désormais donnée d’accomplir le crime en le donnant à voir de manière immédiate, comme en Syrie depuis 2011, corrompt notre faculté de penser.
Une jeune iranienne soutient le mouvement spontané « My stealthy freedom » (ma liberté furtive) aussi appelé « mercredi blanc ».
My Stealthy Freedom
De plus en plus d’Iraniennes défient le gouvernement, brandissant leurs foulards dans les lieux publics. En solidarité, chaque mercredi dans le monde, d’autres femmes portent un voile blanc.
Devant l'hôtel Intercontinental de Kaboul, le 22 janvier 2018, au lendemain d'une attaque terroriste.
Shah Marai/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le gouvernement légal afghan ne tient véritablement que 30 % du pays face à des talibans qui profitent surtout des faiblesses et des erreurs de Kaboul, mais aussi de Washington.
Manifestation pro-gouvernementale à Téhéran, le 30 décembre 2017.
Hamed Malekpour/AFP
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’UE et la France, acteurs économiques majeurs en Iran, ont les moyens de mettre en œuvre une diplomatie originale mêlant exigence sur les droits humains et coopérations économiques.
Déjeuner de travail à l'Elysée pour Nicolas Sarkozy, son épouse Carla Bruni-Sarkozy, le conseiller Claude Gueant et le président syrien Bachar el-Assad (à gauche) et son épouse Asma le 9 décembre 2010.
Franck Fife/AFP
Il manque aux apprentis sorciers de la « realpolitik » une dimension essentielle pour ancrer leur approche dans la réalité régionale : la prise en compte des peuples du Moyen-Orient et de leurs aspirations légitimes.
Manifestation anti-Trump à Jérusalem-Est, le 11 décembre.
Ahmad Gharabli/AFP
Avec la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, Donald Trump persiste dans les décisions polémiques, en dépit des réticences d’une partie de son administration.
Hasan Nasrallah durant une allocution télévisée à Baalbek, au Liban le 31 aoput 2017.
AFP
Le Hezbollah est devenu incontournable au Liban et au-delà. Comment ce parti, tiraillé entre une base populaire, des velléités néolibérales et un Iran interventionniste se dessine-t-il dans la région ?
Le 22 novembre le Liban a fêté son indépendance : un mot lourd de sens dans un pays tiraillé par plusieurs puissances et qui vient à peine de retrouver son Premier ministre.
Marwan Tahtah/AFP
Saad Hariri s’était donné la stature progressive d’un homme de compromis. À terme, ce fut aussi la figure d’un homme seul.
Démissionera, démissionera pas ? Les positions floues de Saad Hariri reflètent l'étau dans lequel Liban est actuellement pris, que ce soit en terme de politique intérieure ou internationale.
Joseph Eid/AFP
Raphaël Gourrada, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le Liban est une fois de plus ballotté par les remous des tensions régionales qui montrent les limites d’un système politique fondé sur le consensus et les représentations confessionnelles.
Le 14 octobre 2017, un homme lit la presse iranienne au lendemain du discours de Trump sur l'Iran.
STR / AFP
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le discours partial et biaisé du Président américain pourrait provoquer une régression en Iran vers un retour d’un anti‑américanisme primaire des premières années de la Révolution islamique.
Des badauds suivent le tir d'un missile balistique sur écran, à Pyongyang, le 16 septembre dernier.
Kim Won-Jin / AFP
La dissuasion d’aujourd’hui n’est plus seulement celle du fort doté de N têtes nucléaires, face à des acteurs inférieurs. Elle se décline sur au moins cinq modes.
A Téhéran, lors des funérailles des attaques du 7 juin 2017.
Atta Kenare / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Un écran géant ans une rue de Tokyo, le 29 août au matin.
Kazuhiro Nogi/AFP
Rien ne sert de savoir si l’histoire se répète, ou de se focaliser sur les « leçons » du passé. Il faut mieux penser global pour comprendre les tensions actuelles avec la Corée du Nord.
Le Président Macron à son arrivée en Autriche, le 23 août.
Betrrand Guay / AFP
Que faire en Syrie ? Assad doit-il partir ? Une intervention militaire sans mandat de l’ONU serait-elle responsable ? Voici onze questions qui permettent de mieux appréhender la situation.
En janvier 2016, le prix du pétrole à des niveaux historiquement bas.
Spencer Platt/Getty Images North America/AFP
Réunis fin mai à Vienne, les membres de l’OPEP ont tenté à nouveau de soutenir les prix du pétrole. Mais l’offre américaine et une situation géopolitique mondiale confuse compliquent ces efforts.
Dans la relation triangulaire Tel-Aviv-Riyad-Washington, qui a le plus besoin de qui ?
The White House/Wikimedia
Si les relations entre Israël et certains pays du Golfe s’améliorent, la normalisation des relations israélo-arabes reste lointaine. Riyad veut rester maître du jeu.