Virginie Martin, politologue et sociologue, interroge la psychotraumatologue Viviane Batton Paillat sur l’accompagnement des victimes d’attentats, y compris les secouristes.
Riches en résultats inattendus ou mal perçus, ces élections législatives sont un ferment de recomposition politique qui fera date dans l’histoire de la Vᵉ République.
L’offre politique Macron – « ni de droite, ni de gauche » – a provoqué dans le monde politique des mouvements d’opinion contrastés. Analyse de ce bouleversement à travers le modèle de Hirschman.
Depuis la victoire de Benoît Hamon, la fronde a changé de camp. Les ex-frondeurs appellent à l’union alors que les ex-partisans de la gauche de gouvernement menacent de partir.
Ce résultat nous dit des choses importantes sur les perspectives de court et de long terme du PS et sur les perspectives de « reconstruction » de la gauche après la présidentielle.
Le mécontentement à l'égard du quinquennat écoulé et l'intériorisation de la défaite annoncée semblent jouer en faveur du candidat le plus à même de refonder la gauche, Benoît Hamon.
L’acronyme du mouvement En marche fait écho aux initiales de sa propre personne : « EM dirige EM », le sommet de la pyramide est siglé par l’homme qui attrape-tout, le « catch-all man ».
Si les deux projets qui restent en lice à l’issue du premier tour de la primaire ne sont peut-être pas « irréconciliables », ils coexistent en tout cas très difficilement au sein du même parti.
Pour certains, voter Hamon/Montebourg revient à se laisser glisser au fond de la piscine, lesté par des propositions lourdement de gauche, pour toucher le fond et mieux rebondir dans cinq ou dix ans.
Rassemblés dans leur rejet de la droite et de l’extrême droite, unis sur les valeurs républicaines, les candidats à la primaire de la gauche ont marqué leurs divergences sur le terrain économique.
En se déclarant candidat à la primaire de la gauche, Manuel Valls a dû user de stratégies discursives complexes pour faire coïncider l’image dont il bénéficie auprès de l’électorat de gauche.
Alexandre Faure, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Matignon a récemment lancé une plate-forme de réflexion et de prospective pour préparer la France de 2027. Mais il pourrait bien s'agir aussi de préparer l’échéance de 2017.
Afin de toucher un public plus jeune, et moins politique que dans les émissions traditionnelles, Manuel Valls a participé samedi au talk-show de Laurent Ruquier. A ses risques et périls.