Des traders de la New York Stock Exchange (bourse de New York) observent une baisse historique des cours des actions, le 18 mars dernier.
Bryan R. Smith / AFP
L'observation des cours pendant la crise du Covid-19 illustre une nouvelle fois que les marchés boursiers évoluent souvent sans lien avec les fondamentaux.
Yessar Rosendar, The Conversation and Mehdi Harmi, The Conversation
Dans le tour d’horizon de cette semaine des articles sur les coronavirus rédigés par des universitaires du monde entier, nous explorons les impacts disproportionnés de Covid-19 et les dernières nouvelles sur les essais de médicaments.
Les banques ne s’étaient pas préparées à un choc comparable à celui du Covid-19 qui pourrait mener à une crise d’insolvabilité en cas de défaut significatif des emprunteurs, comme en 2008 avec Lehman Brothers.
Tania Kitura / Shutterstock
Le Covid-19 met à l’épreuve les réformes bancaires entreprises à la suite de la crise de 2008 et révèle la fragilité des dispositifs prudentiels comme des mécanismes de résolution européens.
A défaut de pouvoir lire dans des boules de cristal, les économistes restent en mesure de décrypter les mutations en cours et d'accompagner la prise de décision politique.
Andrey_Popov / Shutterstock
Aussi soudaine qu’inédite, la crise que nous traversons interroge la pertinence de la prévision économique et invite les experts à faire preuve d’une grande humilité.
Présenter les comptes sous un meilleur jour est l’un des défis des directions financières en pleine crise du Covid-19.
Scott Graham / Unsplash
L’ajustement des ratios comme l’EBIDTA, nécessite une information financière saine et transparente, en précisant aux banquiers et investisseurs les effets dus aux variations économiques erratiques.
L'économiste John Maynard Keynes, ici entouré du mathématicien Bertrand Russell et de l'écrivain Lytton Strachey, a théorisé le principe d'incertitude radicale en économie.
National Portrait Gallery
La réponse est non : passer d’un établissement à un autre en période de crise revient en effet à subir les coût liés à l’incertitude sans profiter des avantages du relationnel bancaire.
Le plan de réponse aux menaces infectieuses, qui prévoyait notamment d'assurer les besoins en matière de masques chirurgicaux, a été progressivement abandonné depuis sa mise en place en 2007.
Olivier Morin / AFP
Pauline Gandré, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Camille Cornand, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Selon la théorie économique, la prise en compte d’un risque lié à un évènement passé diminue progressivement jusqu’à ce que la possibilité qu’il survienne de nouveau devienne sous-estimée.
Pour préserver ce qu’on a de plus cher, il conviendra de se transformer, en profondeur. La nouvelle génération de diplômés le sait.
Pexels from Pixabay
Au lendemain de la crise de 2008, les écoles de commerce ont été sous le feu des critiques. De même, l’épidémie de coronavirus les enjoint à repenser leurs cursus, en y intégrant la crise climatique.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé le mercredi 19 mars un plan d’achat d’actifs de 750 milliards d’euros.
Daniel Roland/ AFP
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
La pandémie, en ce qu’elle représente un risque majeur donc exceptionnel, appelle une réponse construite collectivement, et non pas par un petit groupe d’experts ou de décideurs.
Face à la récession qui s'annonce, la BCE présidée par Christine Lagarde (photo), comme la Fed, comptent augmenter le volume des rachats de dettes publiques et privées.
John Thys / AFP
La relance des programmes d’assouplissement quantitatif pourrait conduire à un financement des entreprises les plus fragiles au détriment de l’investissement dans les plus innovantes.
Le 19 mars dernier, les autorités monétaires européennes ont annoncé l'injection de 750 milliards d'euros de liquidités pour soutenir l'économie.
Daniel Roland / AFP
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) and Solène Morvant-Roux, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Ces dernières années, les plans d’assouplissement quantitatif ont intensifié la financiarisation de l’économie européenne. La crise actuelle pourrait donc constituer l’occasion de recibler le soutien.
La distribution directe d'argent aux ménages à été théorisée par l'économiste libéral américain Milton Friedman en 1970.
Peter Griffin
Alors que les leviers monétaires mobilisés depuis 10 ans semblent avoir atteint leurs limites, la question d’un distribution directe d’argent aux entreprises et aux ménages revient sur la table.
La crise sanitaire intervient après une année 2019 exceptionnelle en termes de performances boursières.
Johannes Eisele / AFP