La peur et l’anxiété entraînent une stigmatisation de communautés spécifiques, comme les minorités sexuelles, représentant ainsi un obstacle aux suivis médicaux.
Le Covid-19 fait des ravages dans les Ehpad et met en lumière la crise traversée par le secteur. Cette situation tragique appelle à repenser en profondeur le modèle de financement ces établissements.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959, Cuba a vigoureusement investi dans son système médical, au point d’envoyer aujourd’hui des médecins dans de nombreux pays du monde.
Derrière les décès des aînés, il y a un sous-financement chronique, mais aussi des choix de politiques de la santé qui ont favorisé le réseau hospitalier au détriment des plus vulnérables.
Face à la pandémie de Covid-19, la France a assoupli les règles d’accès à la télémédecine. L’occasion pour cette pratique de montrer ses atouts et de gagner en puissance.
S’il n’est pas possible d’empêcher certaines personnes d’identifier des boucs émissaires, il est fondamental de limiter la portée de ces comportements antisociaux, voire destructeurs.
Face à la pénurie de matériel médical, des projets collaboratifs ingénieux émergent avec pour objectif la production d’appareils indispensables à moindre coût.
Les sans-abri et les populations fragiles sont plus vulnérables face à la pandémie. Les grandes crises du passé permettent de prendre la mesure de cette vulnérabilité et d’observer les réponses apportées.
Les résidences pour personnes âgées sont dans une position de fragilité devant la pandémie de le Covid-19, ne serait-ce que par la rareté d’équipements disponibles et la pénurie de préposées.
Face à la crise sanitaire, cliniques et hôpitaux privés viennent soulager les établissements publics asphyxiés dans un secteur où la logique marchande s’impose pourtant progressivement.
La gestion de la pandémie par le gouvernement Macron pourrait donner lieu à de nouvelles formes de gouvernances plus autoritaires fondées sur le rejet de la démocratie représentative ordinaire.
Si les services de santé se trouvaient débordés par l’épidémie de Covid-19, il faudrait établir des protocoles pour déterminer qui soigner en priorité. Sur quels critères ? Avec quelles conséquences ?
Pour comprendre comment les étudiants précaires perçoivent leur situation, il ne faut pas seulement s’arrêter à des critères économiques mais aussi prendre en compte leurs trajectoires personnelles.
Plus que le volume de la rallonge budgétaire octroyée aux urgences hospitalières, c’est sa réelle synchronisation avec l’organisation des soins et leur tarification qu’il semble urgent d’interroger.
Le débat autour de la décision d’arrêt des soins de M. Vincent Lambert a occulté des questions judiciaires et éthiques non moins importantes. Retour sur une situation complexe, qui fera jurisprudence.
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Professeure des universités en management public et de la santé HDR, Titulaire de la chaire de recherche Santé et territoires, IAE- Université Clermont Auvergne, Université Clermont Auvergne (UCA)
Professeur des Universités en sciences de gestion - Titulaire de la chaire de recherche "santé et territoires" - IAE, Université Clermont Auvergne (UCA)
Professeure agrégée, Département de médecine familiale et de médecine d'urgence, Chercheuse à VITAM, centre de recherche en santé durable, Université Laval
Professeur des universités, médecin hospitalier, Inserm 1107, CHU Clermont-Ferrand, Président de la Fondation Institut Analgesia, Université Clermont Auvergne (UCA)