Les banques centrales comme la BCE (photo) ne contrôlent aujourd'hui qu'indirectement le volume de monnaie en circulation qui entraîne la hausse des prix.
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Depuis les années 1930, de nombreux économistes appellent à ne plus conditionner l’émission de monnaie à la demande de prêts des banques commerciales pour renforcer le pouvoir de l’autorité monétaire.
Pourquoi les théories économiques qui tendent à conférer aux banquiers centraux un plus grand pouvoir d’intervention restent-elles vacillantes ?
Daniel Roland / AFP
Monnaie « hélicoptère », annulation des dettes publiques… Pourquoi les approches monétaires hétérodoxes ne parviennent-elles pas à remplacer la doxa monétariste ?
Depuis le début de l’année, la valeur de l’euro s’est dépréciée d’environ 9 % par rapport à la devise américaine.
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Les différents rythmes d’inflation des deux côtés de l’Atlantique et les réponses monétaires envisagées face à la hausse des prix devraient entretenir la dépréciation de la devise européenne.
Nous ne sommes pas tous égaux en matière de souplesse…
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La souplesse n'est pas une aptitude également partagée… Ce qui n'empêche pas de la travailler ! Massages, étirements, pilates sont autant de techniques capables de l'améliorer, en tout confort.
Les investisseurs conservent une perception positive quant au devenir des entreprises aux futurs les plus prometteurs.
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Les cours ont rapidement rebondi après le choc du printemps 2020, notamment grâce aux politiques des banques centrales.
L’institution Francfort doit réviser sa stratégie d’ici mi-2021. L’occasion d’intégrer les impératifs climatiques dans son action ?
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Sans outrepasser les règles qui fixent son mandat, la Banque centrale européenne dispose d’un ensemble de leviers pour contribuer à atteindre l’objectif européen de neutralité carbone d’ici 2050.
Le bilan de l’institution atteint aujourd’hui les 6 800 milliards d’euros, l’équivalent de 60 % du PIB de la zone euro.
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En réponse à la crise, la banque centrale européenne a accéléré son programme de rachat de dettes en portant son montant à 1 850 milliards d’euros le 10 décembre dernier.
Certains emprunteurs ont profité de la baisse des taux pour renégocier leur crédit et économiser sur leurs mensualités.
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Un rapide calcul montre que l’expansion monétaire aurait généré un surplus de revenus trois fois plus important pour les ménages les plus aisés que pour les plus pauvres.
Les programmes d’assouplissement quantitatif (quantitative easing) ont davantage bénéficié aux détenteurs d’actifs qu’à l’économie réelle ces dernières années.
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Les injections massives de liquidité ne déboucheront pas sur une résurgence de l’inflation mais sur une baisse durable de la croissance et un creusement des inégalités.
La banque centrale européenne, en charge de la politique monétaire de la zone euro, a pour objectif principal de maintenir le pouvoir d'achat et donc la stabilité des prix.
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La poursuite du programme de rachat de dettes de la banque centrale pourrait à terme aggraver les inégalités, conduire au défaut de certains pays voire mener à l’éclatement de la zone euro.
Comprendre la monnaie a toujours représenté un défi pour la science économique…
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Longtemps mise à l’écart des modèles, la question de la monnaie revient dans le débat sur les moyens de sortir de la crise.
Le programme de rachat d'obligations adopté en mars apparaît comme une stratégie insuffisante pour contenir une remontée des taux.
Yann Schreiber / AFP
La BCE pourrait s’inspirer de la politique de contrôle des taux longs menée par Tokyo pour plafonner les coûts d’emprunt. Une stratégie qu’avait suivie la Fed dès 1942 puis au sortir de la guerre.
Le 19 mars dernier, les autorités monétaires européennes ont annoncé l'injection de 750 milliards d'euros de liquidités pour soutenir l'économie.
Daniel Roland / AFP
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) et Solène Morvant-Roux, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Ces dernières années, les plans d’assouplissement quantitatif ont intensifié la financiarisation de l’économie européenne. La crise actuelle pourrait donc constituer l’occasion de recibler le soutien.