Marie Kortam, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le recours à la notion de « conscientisation » forgée par le Brésilien Paulo Freire permet de mieux comprendre les jeunes Palestiniens, notamment ceux qui vivent dans des camps de réfugiés au Liban.
Incendie dans un dépôt pétrochimique touché par des roquettes du Hamas la veille, près de la centrale électrique de Rutenberg (non visible) dans la ville d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, le 12 mai 2021.
Jack Guez/AFP
Laetitia Bucaille, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La nouvelle explosion de violence qui vient de se produire n’a guère fait avancer les choses : les deux côtés campent plus que jamais sur leurs positions.
Des Palestiniens célèbrent le cessez-le-feu annoncé entre Israël et les deux principaux groupes armés palestiniens, à Gaza, le 21 mai 2021.
Mohammed Abed/AFP
Plus de dix ans après le début des printemps arabes, l’attention se porte actuellement de nouveau sur le conflit israélo-palestinien. Comment ces deux phénomènes sont-ils interconnectés ?
Devant un bureau de vote en Tunisie le 3 octobre 2011, lors des premières élections constituantes libres de l'histoire du pays.
Lionel Bonaventure/AFP
Les printemps arabes ont commencé en 2011. En dix ans, ce phénomène complexe a suscité un profond bouleversement du rapport au pouvoir des populations des pays concernés.
Un jeune Palestinien lance des pierres en direction des forces de sécurité israéliennes, lors d'affrontements à Hébron, en Cisjordanie, le 14 mai 2021.
Hazem Bader/AFP
Le report des élections législatives palestiniennes, qui étaient prévues pour le 22 mai prochain, a joué un rôle non négligeable dans la détérioration de la situation.
Une femme ultra-orthodoxe et sa fille dans le quartier de Mea Shearim, à Jérusalem, le 13 septembre 2017.
Thomas Coex/AFP
Le voile intégral n’est pas limité aux musulmanes salafistes. Quelques centaines de femmes juives l’ont investi en Israël se distinguant par ce zèle de leurs coreligionnaires.
Des enfants jouent devant un véhicule de combat Bradley (BFV) américain en patrouille dans les champs pétrolifères de Suwaydiyah, dans la province de Hasakah (nord-est de la Syrie), le 13 février 2021.
Delil Souleiman/AFP
Affaiblir l’Iran en promouvant l’autonomie kurde dans le nord-est de la Syrie voisine : telle est la ligne complexe choisie par l’administration Biden.
Un membre des forces spéciales irakiennes monte la garde devant l'église syriaque catholique de Notre-Dame de la Délivrance, en prévision de la visite du pape François à Bagdad, le 4 mars 2021.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
La visite du pape François en Irak vise à conforter les derniers chrétiens de ce pays et à contribuer au dialogue inter-religieux. Mais le pape ne rencontrera aucun représentant sunnite…
L’écran du centre de presse du 41e sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) dans la ville d’al-Ula (Arabie saoudite) diffuse l’image du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (à droite) accueillant l’émir du Qatar Tamim bin Hamad Al-Thani, le 5 janvier 2021.
Fayez Nureldine/AFP
Si les sources de discorde entre le Qatar et l’Arabie saoudite n’ont pas disparu, le changement d’administration aux États-Unis invite Riyad à réévaluer sa position et à reconsidérer ses priorités.
Joe Biden, alors vice-président, est accueilli à Riyad le 27 octobre 2011 par le ministre saoudien des Affaires étrangères de l'époque.
AFP
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Le port de Beyrouth porte encore les stigmates de la terrible explosion du 4 août dernier. La Chine a proposé son aide à un Liban exsangue.
Thomas Coex/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Plongé dans une profonde crise politique, économique et sociale, le Liban fait l’objet d’une attention accrue de la part de la Chine, qui y pousse ses pions avec habileté.
Benyamin Netanyahou (que l'on voit ici avec Joe Biden en mars 2010 lors d'un déplacement en Israël de ce dernier en tant que vice-président) connaît le nouveau président américain depuis longtemps, mais aurait préféré que Donald Trump soit réélu.
David Furst/AFP
Donald Trump a systématiquement appuyé Benyamin Netanyahou sur tous les grands dossiers (colonisation, Golan, Jérusalem…). Joe Biden sera moins empressé, mais il n’y aura pas de rupture pour autant.
Des jets de la Patrouille de France dégagent de la fumée aux couleurs du drapeau libanais alors qu'ils survolent le lieu de l'explosion du port de Beyrouth le 1er septembre 2020, jour du centième anniversaire de la proclamation du « Grand Liban ».
Joseph Eid/AFP
L’implication de la France au Liban après l’explosion du 4 août dernier lui permet dans une certaine mesure de reprendre pied dans une région où son influence a dernièrement reculé.
Rassemblement du Hezbollah le 6 juin 2020 à Beyrouth pour s'opposer à une manifestation anti-gouvernementale.
Anwar Amro/AFP
Dans un Liban balayé par une puissante vague de protestation populaire, le Hezbollah cherche à tout prix à maintenir le système existant, fondé sur le confessionnalisme.
Une jeune femme fait face au silo de grain détruit sur le port de Beyrouth, le 11 août 2020.
AFP
Le Liban est plongé dans une profonde crise économique. Les solutions proposées par le FMI ne semblent pas à même de lui permettre d'en sortir.
Manifestation sur la place Rabin de Tel-Aviv le 6 juin 2020 pour dénoncer le projet d'annexion par Israël de certaines parties de la Cisjordanie occupée voulu par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ici désigné par la formule « Crime Minister » au lieu de « Prime Minister ».
Jack Guez/AFP
Illégale au regard du droit international, l’annexion d’une partie de la Cisjordanie annoncée par Israël pourrait, paradoxalement, profiter dans une certaine mesure aux Palestiniens.
Manifestation contre la situation économique à Jal el Dib, au nord-est de la capitale libanaise Beyrouth, le 11 juin 2020.
Patrick Baz/AFP
La profonde crise économique dans laquelle est plongé le Liban s’explique par de multiples facteurs, au premier rang desquels la politique conduite depuis des années par sa Banque centrale.
Le président russe Vladimir Poutine s'entretient avec son homologue iranien Hassan Rohani lors d'une réunion du Conseil économique suprême de l'Union eurasiatique, à Erevan, le 1er octobre 2019.
Alexei Druzhinin/Sputnik/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
La Russie profite de la recrudescence des sentiments anti-américains au Proche-Orient après l’assassinat de Ghassem Soleimani. Mais elle n’aurait rien à gagner à une déstabilisation majeure de la région.
Les Libanaises se sont emparées de la rue depuis cinq jours, contre l'accaparement du pouvoir par les élites et un pouvoir d'achat qui s'écroule, le 21 octobre 2019 sur la place Riad al-Solh Square, à Beyrouth.
Anwar Amro/AFP
Près de 30 ans après la fin de la guerre, rien n’a changé au Liban : le système d’éducation et de santé publique est en faillite et la pénurie d’électricité et d’eau potable est chronique.
Chercheure associée à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO – Beyrouth) et membre du Conseil arabe des sciences sociales, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po
Professeur de sociologie politique. Chercheur au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA), chercheur associée au Centre d'Etudes et de Recherche Moyen-Orient, Méditerranée (CERMOM) , Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Chercheur postdoctoral au Mellon Fellowship Program, Columbia Global Centers, Amman. Membre associé à l'Institut de philosophie de Grenoble, New University In Exile Consortium