Après onze mois de guerre d’usure, septembre 2024 a vu une nette intensification du conflit, qui semble désormais impliquer plus que jamais la plupart des alliés régionaux de l’Iran face à Israël.
Le régime de Damas, déterminé à revenir au sein du concert des nations arabes, ne se risque pas pour autant à s’impliquer pleinement dans la guerre au Liban et à Gaza.
On a souvent attribué la sauvagerie des massacres du 7 Octobre à la haine ressentie par les combattants du Hamas envers Israël. Or cette violence spectaculaire a sans doute été mûrement réfléchie.
Un million de déplacés internes, des centaines de morts et des destructions majeures… mais aussi un affaiblissement peut-être définitif du Hezbollah. C’est le bilan de ces derniers jours. Analyse.
L’analyse des conflits à travers la froide logique géopolitique tend parfois à sous-estimer l’importance des émotions des parties prenantes, au premier rang desquelles la colère.
La minorité pro-palestinienne au sein du Parti démocrate ne pèse pas beaucoup sur Kamala Harris. Donald Trump, lui, veut mobiliser l’électorat évangélique. Au final, tous deux appuient Israël.
Au vu du maximalisme du gouvernement Nétanyahou d’une part, et de la détermination du Hezbollah et de son protecteur iranien d’autre part, la situation paraît plus explosive que jamais.
La question juive et l’antisémitisme sont au cœur de la campagne électorale des législatives, en même temps que les autres racismes en sont presque évacués.
Comment expliquer l’alliance inattendue entre les défenseurs des droits des femmes et des trans et ceux d’une Palestine dirigée par le Hamas ? C’est tout le paradoxe des campements pro-palestiniens.
Les manifestations de soutien à la cause palestinienne apparaissent à chaque poussée de violence au Proche-Orient depuis 1967 et s’inscrivent dans l’histoire politique longue de la France dans la région.
Ce sont désormais 147 États de l’ONU qui reconnaissent la Palestine. Ces reconnaissances sont d’un ordre avant tout symbolique, mais portent un coup à la position d’Israël sur la scène internationale.
Avant le 7 octobre 2023, l’opposition de centre et de gauche était vent debout contre Benyamin Nétanyahou. Cela a radicalement changé après le massacre commis par le Hamas.
Benyamin Nétanyahou, son ministre de la Défense et trois leaders du Hamas vont-ils faire l’objet de mandats d’arrêt de la CPI ? C’est en tout cas ce que souhaite le procureur de la Cour.
Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Entre les États-Unis et la France, les modes de gouvernance des universités sont très différents. Ces écarts de modèles ont un impact sur les mobilisations actuelles contre la guerre à Gaza.
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Chercheure associée à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO – Beyrouth) et membre du Conseil arabe des sciences sociales, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)